Psychologie Cosmique 24-07-87 2/2 L’Esprit de Paix
Pourquoi cet équilibre ? Pourquoi cette nécessité ? Lorsque chaque chose se trouve dans un rapport équilibré, donc dans une égalité, il y a création du milieu. De la même manière, sans le père et la mère il n’y a pas création de l’enfant. Entre le bien et le mal, très schématiquement comme vous l’imaginez, la chose intéressante n’est pas l’existence de ces deux extrémités, c’est l’existence du neutre. Entre le chaos et la perfection, la chose intéressante n’est pas l’existence de ces deux extrêmes, mais l’existence du neutre, de la vie, la vie avec sa beauté, son mouvement, son expansion. Il ne faut jamais être dans les extrêmes, que ce soit du chaos, ou de la perfection, car, les cycles étant ce qu’ils sont, de la perfection vous êtes ramenés au chaos. Regardez, votre vie en est une démonstration. Un jour vous êtes heureux, c’est la perfection. Vous êtes amoureux, un grand feu envahit votre corps, votre cœur, votre esprit, tout vous paraît beau, vous êtes sensibles au chant de l’oiseau, à un parfum dans la rue, au ruissellement des eaux, tout vous paraît magnifique, et idyllique, et soudainement, le lendemain, rien ne va plus, c’est l’autre extrême. Vous avez connu un jour la perfection, et le lendemain vous connaissez le chaos, le chagrin, la disgrâce, la dépression, la déprime. Donc, ce qu’il est intéressant à trouver, c’est le milieu, la voie qui existe et qui naît de ces deux extrêmes. C’est cela votre destinée. Ce n’est pas connaître la joie et connaître le malheur. Devenir très riche en faisant un beau mariage, en ayant de belles voitures, en allant sur la lune, ce n’est pas connaître le bonheur. C’est un extrême, mais la joie ce n’est pas cela. La vie ce n’est pas non plus être malheureux, humilié, torturé. Alors mettons de l’ordre. Qu’est ce que la joie véritable ? La joie véritable est la complicité que vous devez construire jour après jour avec votre plan cosmique de naissance. C’est la complicité que vous devez créer avec le réseau énergétique de votre âme, qui vous envoie tout ce qu’il vous faut d’après les lois du ciel. Lorsque nous entendons les revendications humaines, de certains disciples, on entend : « Il me faut une voiture, il me faut un avion, il me faut un stade, il me faut des chaussures en cuir, il me faut du saumon chaque fois que j’invite mes beaux-parents, je voudrais bien un vison pour le prochain hiver. » On entend toutes ces revendications qui ne sont pas de véritables réclamations. La vie qu’imaginent les Dieux, n’est pas la vie qu’imaginent les hommes plongés dans leur système social. C’est là tout le drame entre Dieu et les hommes. C’est là toute la déconnexion, le malentendu. Ce que Dieu imagine être bon et utile pour les hommes, n’est pas nécessairement ce que l’homme imagine être bon pour lui. Alors forcément, c’est comme deux êtres humains qui se téléphonent et qui ne sont pas branchés sur la même ligne, ils n’arrivent pas à s’entendre. Alors, qu’est-il nécessaire à l’homme, pour vivre sa vie et pour avoir sa dignité d’homme ? Dieu est peut-être alchimiste certes, mais il n’est pas banquier. Dieu est un pourvoyeur, et il répond aux nécessités, il ne répond pas aux rêveries et aux spéculations de l’homme. Et quand il voit son fils dans le grand besoin de nourriture par exemple, il ne va pas matérialiser des poulets, des jambons, du pain, il va faire en sorte que cet homme puisse gagner son pain, et donc puisse trouver du travail. Si Dieu est un père plein d’abondance, il est aussi un éducateur, et il ne peut pas faire autrement que ce que font les lois qui sont sorties de lui. Que sont les lois du cosmos ? Elles sont résonances, donc, on ne peut rien obtenir qu’on ne mérite pas. Et un homme mérite sa nourriture quand il fait l’effort de la gagner. Je ne dirais pas que c’est froidement la loi, mais dans le cosmos tout est travail et tout est salaire, pour que tout soit vie. Pouvez-vous comprendre cette notion, pour que tout soit vie ? Si les anges n’avaient pas de salaire, ils ne construiraient pas, non pas qu’ils n’avancent qu’avec la carotte, mais parce que tout effort dégage une énergie, et que cette énergie est la nourriture même que l’individu attend. Quand un ange fait l’effort de construire un astre, veiller à l’élaboration des germes, des minéraux, ou quoi que ce soit d’autre, il déclenche un effort. Cet effort devient une roue qui tourne et qui aspire de l’énergie, et cette énergie aspirée devient la nourriture de l’ange. Ce qui fait qu’il a salaire pour son travail. Il en est de même pour l’homme. Sur un plan physique, quand vous produisez des actes, vous enclenchez une énergie, et ces actes vont pouvoir être négociables. Donc, le déclenchement de votre énergie va en amener une autre qui est l’argent, et ainsi, vous déclenchez votre salaire. Forcément le rapport d’énergie est plus lourd car là il s’agit d’argent par exemple, alors que pour les anges il s’agit seulement de prana et d’énergie cosmique. Étant donné que vous êtes sur un plan physique et social en plus, n’oublions pas ce plan-là, le plan social, il faut donc comprendre chaque chose à son niveau. Soyez donc plein de fierté quand vous recevez ne serait-ce qu’un franc, si ce franc est gagné, ou que ce soit de la nourriture. Il est vrai, qu’avec ce franc-là, vous n’allez pas pouvoir acheter ce qu’il vous fait envie dans telle ou telle vitrine, parce que c’est la mode, mais peu importe, ces choses-là ne durent pas. Si demain tout s’écroule, si demain les commerces n’existent plus, les lieux de réjouissance non plus, que sera votre vie ? Vous devez pouvoir continuer à vivre sans tout cela. Alors commencez dès maintenant. En vivant comme si ces choses n’existaient que peu ou pas, vous êtes plus près de la vie véritable et ainsi, quoi qu’il se passe à l’extérieur, vous ne risquez rien. Si demain il n’y a plus de pâtissier, vous pourrez malgré tout être heureux. Si demain les grands couturiers n’existaient plus, vous ne serez pas tristes d’être habillés avec une simple tunique. Qu’importe, ce n’est pas ça l’important, et quand je vous en parle maintenant, vous concluez comme moi que la chose n’est pas essentielle, mais dès que vous êtes dehors, dans la rue, chez vous face à votre garde-robe, ou au regard des autres, dites moi, soutenez moi encore que ce n’est pas important. C’est important pour vous. Travaillez votre authenticité. Que les mots que je prononce ne provoquent pas une conclusion trop rapide : « Oui, c’est certain », et dès que vous êtes dans la vie, dans son mouvement, vous oubliez et vous redevenez esclaves des mêmes chimères vieilles et idiotes. Que votre tempérament soit constant, ça aussi c’est une qualité spirituelle, la constance. La constance c’est la voile du bateau. Sans voile, vous allez ramer, ramer autant que vous le pouvez, autant que votre force et votre exaltation vous le permettent. Pendant un jour, deux jours, je rame pour Dieu, je rame pour le Christ, je rame pour Koutoumi, c’est merveilleux, c’est magnifique. Le premier jour pas de problème. Le deuxième jour je rame pour Dieu, je rame pour le Christ, je rame pour Koutoumi, que c’est fatiguant. Le troisième jour, je ne rame plus pour Dieu, ni pour Koutoumi, j’abandonne. C’est cela, l’être humain. Il part exalté, en ramant certes, il oublie tout ce qui lui manque, tout ce qui l’attache, mais ce qui est le plus drôle, c’est de voir ceux qui ont oublié d’enlever la corde qui les retient au quai. Ce n’est pas triste. Peu importe ce qu’il vous manque, partez avec un petit bateau à rames, le gouvernail est faible, la voile n’est pas très belle, qu’importe, du moment que vous avez un minimum de tout cela. Et qui n’a pas ce minimum ? Personne, sinon vous ne seriez pas vivants. Il est dit que Dieu vous a créés à son image, donc en vous existe la racine de toutes ces choses dont je parle. L’important est donc de partir en les éveillant un tout petit peu comme je vous ai dit tout à l’heure. On lâche les choses inutiles, on essaie d’obtenir un peu d’instruction par les livres, par le conseil de gens très avisés, par les guides, et on essaie de mettre en pratique. On fait un peu d’alchimie, par les méditations, le travail avec les énergies, et on se lance. Le petit bateau qui vogue doucement sur la mer se fait secouer, mais pas longtemps. Si tu as le discernement, tu as la boussole. Si tu as la foi, tu as le regard qui peut suivre les étoiles, donc tu sais où tu vas. Si tu as la force, tu vas pouvoir avec tes bras ramer et tu sais que tu peux y arriver. Au fur et à mesure que tu t’efforces et que tu avances sur le territoire de la mer, tu t’aperçois que l’eau devient de plus en plus calme. En fait l’eau n’est agitée qu’au bord du monde et pas au cœur du monde. C’est dans les extrémités qu’il y a le chaos, qu’il y a les grandes vagues et la falaise, mais au cœur du monde l’eau est plate comme un grand miroir. Et au moment où tu te trouves le plus parfaitement aligné, tu es aspiré et tu es transporté dans la nef céleste. Peu importe que tu sois parti sur un rafiot, sur un radeau, tu arriveras sur un grand galion, je te l’affirme. Peu importe donc qui tu es, ce que sont tes problèmes, ce qu’est ta laideur, ton épaisseur, je ne la vois pas. Je suis trop heureux de voir ton âme et de lui parler, pour m’arrêter à ton écorce, à ta personne. Ce qui compte, c’est que tu te lèves, c’est que ton âme soit debout sur tes jambes, qu’elle monte sur ton bateau, hisse la voile et parte, et quoi qu’il y ait, tempête ou mer d’huile, tu continues. Un être avec ce genre de conviction, même s’il y a la tempête ne chavirera pas. Les autres, vous les verrez chavirer, et c’est ce qui se passe dans la vie. Combien de gens sont sur le chemin spirituel, finissent malgré tout dans les dépressions et confient à leurs amis : « Je crois à toutes ces choses, je voudrais tellement y croire encore plus, mais que veux-tu la vie me réserve tellement d’ennuis . Je voudrais bien être tolérant mais les gens sont toujours en train de m’abuser, de me violenter, de se moquer. Je voudrais bien être amour mais je n’y arrive pas, je n’ai pas la patience, et je voudrais être aimé ». Tous vos manques nous les connaissons, toutes vos souffrances nous les connaissons, tout ce dont vous avez besoin nous le savons. Dans la mesure de nos moyens et dans nos interventions, nos efforts essaient de vous combler. Chaque fois donc, ce que nous allons vous donner ne va pas continuer à vous enfermer dans l’illusion, et c’est là, où vous et moi on ne s’entend pas. C’est parce que les disciples qui prient les guides, demandent la facilité, la lumière, un service à exécuter, le pouvoir même, ne serait-ce qu’au nom de la guérison, ou de l’élévation spirituelle. Oui, ils demandent toutes ces puissances, ils demandent toutes ces facilités. Si on les leur accordait, dans la plupart des cas, cela les entraînerait dans une illusion encore plus grande, dans un orgueil encore plus démentiel. Donc, où serait l’utilité de notre intervention ? Elle n’est pas dans tout ce dont nous pourrions vous combler, mais dans tout ce que nous pouvons vous arracher. Arracher est notre métier. Nous ne sommes pas des semeurs, nous sommes des arracheurs. Si on veut que l’unique semeur puisse faire pousser sa graine, il faut que nous arrachions. Nous ne sommes pas fous au point de croire que nous sommes le semeur. Le Christ est le seul. Notre humble travail est donc de préparer son terrain, sa terre, sa terre sacrée. Vous êtes sa terre où il pourra construire sa Jérusalem. Quand il a dit qu’il viendrait bâtir la cité céleste il n’a pas parlé d’un lieu sur la terre. La cité dont il parle doit se bâtir dans chacun de vos cœurs. C’est-à-dire que chaque âme, sur cette planète, qui vit l’expérience terrestre, représentera une brique de la cité céleste, et ainsi chacun a la lourde et difficile responsabilité de porter la cité. Alors demain, quand vous serez dans votre vie quotidienne, votre vie profane, et que vous vous sentirez happés par les réactions citées tout à l’heure, les traumatismes etc., déclenchez en vous cette motivation sublime qui vous donne l’énergie. Rappelez-vous que vous avez la responsabilité de la cité, et que vous devez être propres, solides, bien droits. Vous êtes le mur, la porte, la fenêtre, le trône du roi de la cité. Dieu n’a pas d’autres matériaux, que vous, pour construire. Il ne peut pas construire avec des bouts du bois, des roches, des diamants, ou quoi que ce soit, cela n’a pas la conscience suffisante. Les seules entités qui peuvent habiter ces éléments-là, sont justement les éléments de la nature, et l’élément de la nature n’est pas Dieu. Vous ne verrez jamais Dieu dans une roche, dans un minéral. Une énergie oui, une entité oui, mais l’esprit le rayonnement de Dieu non. Par contre, l’esprit, la force, la puissance, la lumière, le feu de Dieu tout cela vous pouvez le voir dans l’âme d’un de ses fils, dans votre âme. Donc sa cité, qui est semblable à lui et qui est son trône, sera bâtie par vos âmes, une à une, et l’une près de l’autre. C’est pour cela qu’il est si important que l’humanité se développe un peu, découvre une certaine cohésion et fraternité pour ainsi construire la cité. Sans cela, il n’y aura rien, parce que Dieu n’a pas envie de se bâtir un royaume qui s’appelle Shamballa, qui soit dans le désert de Gobi en Himalaya. Si l’esprit fantastique du cosmos a créé la vie, c’est bien pour qu’elle soit embrassée, et vous-mêmes qui êtes plongés dans cette vie en ce mouvement, vous ne pourrez supporter de la vivre que si vous embrassez la vie, et c’est pour cela que tout est porté pour la jouissance, pour le plaisir, le bonheur, la joie, le profit, parce que vous avez besoin d’embrasser la vie, d’embrasser sa richesse, sa chaleur, sa générosité, ses fruits, ses femmes, ses hommes. De la même manière que vous vous jetez à corps perdu dans la vie, Dieu aussi, et lorsque deux éléments commencent ce cheminement, un jour ils se rencontrent, et quand ils se rencontrent, c’est la création de la cité. Dieu retrouve ses hommes, ses enfants, ses formes, parce qu’en vérité vous n’êtes que les formes de Dieu pas autre chose. En vérité, vous n’êtes pas différents de Dieu, vous n’êtes pas loin de lui, vous n’êtes que la forme de Dieu, vous êtes Dieu se cherchant lui-même, vous êtes Dieu tel qu’il est au ciel cherchant sa réalité, et c’est pour cela que vous passez par les épreuves. Parce qu’au fur et à mesure que vous êtes purifiés, vous vous découvrez. Les autres règnes de la création ne sont pas de cette nature et n’ont pas d’épreuves, parce qu’ils ne sont pas dignes d’être éprouvés étant donné qu’ils n’ont rien à découvrir et rien de spirituel à conquérir, car ils ne sont pas la conscience de Dieu. Ils sont autre chose, un de ses rayons, une de ses énergies, mais pas sa conscience. Vous comprenez, Dieu a été placé face à une énigme, étant donné qu’il est le seul être de l’univers et le début de chaque chose. C’est pour cela que tout ce qui existe, notamment le règne humain, c’est Dieu, soit la conscience cosmique et c’est pour cela que je vous affirme que vous n’êtes rien, sinon Dieu dans une de ses formes. Je voudrais que cette vérité entre dans vos esprits pour que vous cessiez de vous considérer comme étant Pierre, Paul, ou Jacques, Martin, Geneviève, Évelyne, chacun avec son complexe, son petit boulet de traumatisme, son clou de terreur, et je ne sais quoi d’autre. En vérité, qui êtes-vous ? Vous allez pouvoir dire : « Je suis un tel, d’après mon état civil », ou bien, si vous êtes un plus malin, « Je suis une âme, je suis le fils de mon père, la fille de ma mère, je suis un héritage génétique », et pour celui qui est vraiment intelligent, « Je ne sais pas ». À tous ceux qui vont me donner une réponse, je ne pourrai pas leur parler, parce que leur esprit est plein de certitudes, mais à celui qui, avec la naïveté de l’enfant, mais aussi avec l’authenticité de la voix de son âme, me dira : « Mais je ne sais pas » à celui-là, je vais pouvoir répondre. Dans la vie beaucoup de personnes pourraient changer complètement, mais dès qu’il se passe quelque chose, elles réagissent comme si elles savaient, au lieu d’accepter d’être instruites, au lieu d’accepter de laisser un moment la chose, et courir chercher un conseil pour savoir comment il faut faire, et avec quel matériel. Les gens réagissent toujours de cette manière. C’est pour cela que l’épreuve doit toujours venir, revenir, se représenter, avant qu’ils comprennent qu’ils ne doivent pas réagir, mais réfléchir. Dans le moment suspendu où ils ne sont pas comme des animaux en train de réagir bêtement avec tous leurs instincts, leur intelligence adaptée au monde physique, il leur vient une illumination, une intuition, un réflexe juste et efficace, et ils s’étonnent. « C’est moi qui ai dit ça, c’est moi qui ai fait ça. Alors là, j’ai eu de la chance. » Elle a bon dos la chance. Ce n’est pas la chance, c’est ta lumière. Il faut déclencher ce réflexe : « Je ne sais pas, si je ne sais pas, je ne vais pas m’enfoncer dans une réaction. Je vais réfléchir, je vais m’instruire, je vais écouter la voix de mon âme. » Car l’âme sait réagir face aux choses. Non pas qu’elle soit la science infuse, car elle aussi doit se construire, mais elle en sait du moins davantage, parce qu’elle est moins prisonnière du monde physique que la personnalité, et étant un peu plus détachée, elle arrive mieux à juger la vérité des choses. Donc, je constate, je vois, j’analyse. Je connais, donc je peux agir. Je ne connais pas, alors j’étudie, je me renseigne. Et admettons, si vraiment la connaissance ne vous vient pas, le conseil ne vous vient pas, à ce moment-là, oui, prenez le risque, mais agissez en tant qu’être qui prend ses responsabilités. Vous n’êtes plus le sujet de vos instincts et de vos réactions. Vous êtes un être, qui, avec responsabilité, assume un acte. Et même si cet acte est faux, s’il déclenche donc des erreurs, l’acte sera malgré tout bon, parce qu’il va vous permettre d’être instruit. Vous rendant compte de l’erreur, puisque votre démarche était calculée comme un risque, vous n’êtes pas en chagrin. Essayez de gérer votre vie, et si vous y arrivez, je vous garantis que vous ne tarderez pas à connaître la paix, qui était justement notre discours initial. Maintenant que j’ai défriché tout cela, je peux vous parler un peu de la paix, juste quelques mots. Qu’est ce donc que la paix ? La paix est un attribut, une nuance d’un état de conscience. On ne peut pas parler de la paix sans parler aussi de l’amour, sans parler de la tolérance, sans parler de la justice et de la puissance. Dieu est tout cela. Une énergie n’existe pas comme étant une et une seule par rapport à une autre énergie. C’est-à-dire qu’il n’existe pas d’un côté l’amour, d’un côté la puissance, d’un côté la paix, d’un côté l’éternité. Sinon, il y aurait des univers spécialisés dans l’éternité : un univers spécialisé dans l’amour, un univers spécialisé dans la puissance, etc. Or lorsque l’on se détache de la falaise, donc de toutes les illusions de la matière et que l’on monte peu à peu dans les vérités de l’esprit, les vérités de l’énergie UNE, tous ces détails de l’énergie, toutes ces annexes de l’énergie UNE se révèlent à vous, une à une, et elles utilisent pour cela les différents rayons. C’est-à-dire que dans une vie, vous aurez à défricher telle ou telle énigme, à accomplir telle ou telle autre alchimie énergétique pour découvrir le calme, premier point. Puis dans une autre vie, ou une autre série de vies, vous vous incarnerez pour être éprouvés dans d’autres annexes de la vie, pour d’autres sujets et expériences, pour acquérir la maîtrise par exemple. Puis dans une autre série le discernement, jusqu’à ce que vous ayez fait le tour de tous les attributs et puissiez découvrir la synthèse. Lorsque vous découvrez la paix, vous êtes dans la synthèse de tous les attributs. Beaucoup de personnes sur terre ont par exemple le discernement, ont la connaissance, ou, ont la maîtrise d’eux-mêmes, comme les ascètes, les yogis, ou, ils ont le pouvoir comme souvent les occultistes, les magiciens. Beaucoup de personnes ont l’une de ces qualités, ou deux, mais très rare sont ceux qui les possèdent toutes, parce qu’une à une, ils découvrent les rayons de l’énergie Une. On ne peut pas demander à un homme de découvrir tous les rayons d’un seul coup, c’est impossible. Regardez le mal que vous avez à comprendre un aspect de l’énergie. Regardez ce qu’est votre vie, et vous saurez de quoi je parle. Si on vous envoyait toutes les épreuves sur tous les sujets, sur tous les attributs de la vie en même temps, vous n’y résisteriez pas. Il n’y aurait pas d’évolution, la mort surviendrait à coup sûr. Donc une à une toutes les énergies sont découvertes. Au fur et mesure des incarnations vous développez un peu de science, et une approche saine à propos de chacune de ces énergies. Vous devenez un initié. Puis, dans une autre série de vies, vous développez un petit peu plus de maîtrise dans chacune de ces sciences, en vous spécialisant un peu plus spécifiquement sur un rayon. C’est là que les choses commencent à devenir difficiles dans la vie. C’est là où l’on voit les épreuves arriver, qui ne sont pas forcément synonymes de malheur. Il y a des gens qui sont pleins d’épreuves et qui ont pourtant une vie matérielle tout à fait correcte, sans problème. Initiative, initiation, et épreuve ne veulent pas dire malheurs qui planent au-dessus de la tête. Lorsque l’on dit initiation et épreuve c’est tout simplement un terrain offert pour que l’individu déclenche une force, trouve sa force. L’épreuve n’est pas créée pour assommer l’individu, ou montrer l’étendue de ses ignorances. L’épreuve est là pour déclencher sa propre force. C’est quand un individu est jeté dans l’eau qu’il essaye de nager spontanément. Il en est de même avec les lois du ciel et la substance de la science. Donc au fur et à mesure que vous vous développez, vous apprenez un peu de chaque chose, et vous vous spécialisez dans une énergie. Puis, quand elle est vraiment bien acquise, au moins à quatre-vingts pour cent, vous pouvez commencer à en étudier d’autres, jusqu’à ce que chacune des énergies soit à peu près maîtrisée, et vous devenez alors un maître. Étant consacré à ce niveau, qui équivaut pour ceux qui connaissent le langage, la cinquième initiation majeure, vous avez la maîtrise totale sur ces énergies. Parce que l’initiation transmise à ce moment-là, permet cet ajout d’énergie qui va vous donner la maîtrise complète et totale, ce sont donc les vingt pour cent qui manquaient à l’homme à ce moment-là. Le chemin n’est pas fini pour autant, mais parler du reste ne sert à rien. Petit à petit donc, vous apprenez à connaître toutes ces énergies, et c’est ce que vous offre la vie quotidiennement, à votre bureau, au volant de votre voiture, à table en train de manger. Pourquoi mangez-vous ? Est-ce que vous vous êtes posé la question ? Certes c’est pour régénérer les cellules, certes c’est parce que votre estomac est vide, mais dans sa fonction suprême et véritable, vous mangez, avant tout, parce que la vie est un aliment et c’est par là qu’elle est régénérée et éternisée. Dieu ne pourra bâtir Jérusalem, la cité d’or et de pierres précieuses, qu’uniquement sur vos âmes et avec vos âmes, parce que vous êtes son aliment, et qu’il est le vôtre. Alors choisissez votre nourriture. Est-ce que vous voulez manger uniquement pour vos cellules, et ou aussi pour bâtir Jérusalem ? Parce que cela change toute votre démarche. Si vous pensez que vous mangez parce que vos cellules physiques en ont besoin, alors forcément c’est un acte tout à fait banal et quotidien, mais si vous mangez pour être rayonnant, pour avoir de la force, pour avoir de la puissance, alors, que ce soit un poireau, une carotte ou quoi que ce soit d’autre, cette nourriture n’est plus destinée à vos muscles, à vos cellules, cette nourriture est destinée à la force de votre âme. Comment un légume peut-il passer de votre estomac à votre âme ? Étrange comme parcours. Oui c’est vrai, mais c’est à cause du corps éthérique, qui permet de transformer toute l’énergie venue du plan physique et de l’envoyer au plan de l’âme, à la vie de l’âme, au réseau de l’âme. S’il est vrai, que l’âme aussi envoie ses énergies par l’intermédiaire du corps éthérique, via sa personnalité son corps physique, c’est parce que tout ce qui est en bas est comme tout ce qui est en haut. Le corps éthérique entretien donc une danse égale de résonance et de correspondance. Tout ce qui monte du bas peut s’infiltrer dans le haut, et tout ce qui vient du haut peut s’infiltrer dans le bas. Alors quand vous mangez quelque chose, je ne vous demande pas de tomber en extase face à une carotte, je vous demande de connaître l’énergie qui est dans cet aliment, l’énergie qui va être déclenchée par la décomposition de cet aliment, de toutes ses particules, de tous ses atomes, qui une fois séparés, cassés vont être une véritable pile énergétique. Si on peut faire de l’énergie nucléaire avec de l’uranium, pourquoi ne pourriez-vous pas puiser le rayonnement qu’utilise votre âme à partir de la nourriture terrestre ? L’atome qui compose la carotte, le poireau, la figue, à la capacité de rayonner de la même manière que l’atome de notre âme. La seule différence est que l’atome du légume n’est pas conscient de cette destinée, alors que votre âme oui, et que s’enrichissant de l’atome qu’elle puise dans les éléments inconscients comme les légumes, elle peut amplifier son réseau d’atomes pour se fortifier et rayonner davantage. C’est pour cela qu’il est important de soigner votre nourriture et que vous soyez conscients, lorsque vous mangez, que vous ne nourrissez pas seulement votre plan physique, mais aussi votre corps éthérique, et que par là même, votre âme va pouvoir avoir un meilleur rayonnement. Par le corps éthérique passent les énergies de l’âme, et c’est lui le point de rayonnement. Vous ne pourriez pas percevoir le rayonnement d’une personne si ce rayonnement n’était que dans son âme. Par contre étant donné qu’il vient du corps éthérique, vous pouvez le percevoir, le sentir en tirer bénéfice. Le corps éthérique se nourrit de l’énergie de l’âme, mais aussi, des énergies cassées, transformées par le corps physique, que ce soit l’air que vous respirez, les pensées que vous entretenez, la nourriture que vous mangez. Tout cela compose un réseau d’atomes plus ou moins dynamiques et harmonieux pour le corps éthérique. Si vous respirez des odeurs nauséabondes, polluées, si vous avez des mauvaises pensées, si vous mangez des choses trop lourdes, avariées, néfastes, chimiques, ou trop animales, vous finissez par vous constituer un corps éthérique complètement opaque, fermé, ténébreux, agressif, et toutes les maladies peuvent avoir lieu, toutes les déprimes, toutes les angoisses, toutes les possessions possibles. Vous voulez être un disciple ? Vous voulez connaître la paix ? Nettoyez aussi votre corps éthérique. Vous ne pouvez pas aller vers la paix en arrivant avec des chaussettes sales. Pourquoi Jésus a-t-il lavé les pieds à ses apôtres ? Réfléchissez à cela. Dans les pieds sont les racines de l’être humain, les racines qui montent jusque dans l’âme, comme les racines de l’arbre vont profondément dans la terre. C’est là qui se stocke aussi la racine du corps éthérique, et c’est là que se stockent toutes les lourdeurs quand le corps éthérique en a, toutes les toxines, tous les parasites. Lorsque la racine de l’homme est pourrie, avariée, ou sale, tout son corps est sale, tout son être est sale. Il faut donc nettoyer la racine, et peu à peu, nettoyant la racine, tout le tronc se trouve nettoyé, ainsi que les branches, les feuilles, et l’âme peut resplendir. On ne peut pas avoir un comportement de disciple en négligeant sa vie profane, en se disant je peux manger n’importe quoi, respirer n’importe quoi, me serrer la taille abusivement pour avoir l’air d’être très fine par exemple pour les dames. Que faites-vous du souffle à ce moment-là ? Un disciple est quelqu’un qui révise sa vie dans tous les aspects, et pour avoir un esprit clair, il faut aussi avoir un ventre clair, donc ne pas manger n’importe quoi, ne pas respirer n’importe comment, permettre aussi au prana, à l’énergie de rentrer profondément dans chaque cellule de votre corps, d’être bien oxygéné, donc de nettoyer l’organisme, de lui apporter la vitalité. Combien y a-t-il de disciples, qui ont l’air maussades, avec les bras qui tombent par terre, qui n’ont pas d’énergie, qui sont fatigués ? Apprenez à respirer, dégagez votre poitrine, tenez-vous droits, ne vous serrez pas le ventre, ne vous habillez pas avec des choses trop serrées, dégagez votre vitalité. Permettez à votre corps de bouger, de vivre, de s’ouvrir, de faire. Mangez des choses saines, des choses qui vous nourrissent au lieu de vous encombrer. Soyez vigilants de votre carburant. Vous êtes vigilants pour ce que vous mettez dans votre voiture. Pour la faire rouler, vous ne mettez pas de l’eau, du café, ou du sucre d’orge, vous y mettez de l’essence. Mais l’être humain s’imagine qu’il va pouvoir fonctionner avec du chocolat, de la bière, du vin rouge, du poulet rôti, de l’agneau grillé. Ce qu’il comprend pour la mécanique, il ne peut même pas le comprendre pour lui-même. Son plaisir passe avant sa santé, et le jour où tout se révolte, il est étonné, et il se demande « Mais qu’est ce que j’ai fait ? Qu’est ce que la vie, si je ne peux pas boire, si je ne peux pas manger ». Est-ce que la vie se résume à la jouissance ou à la dignité que tu puises en toi-même pour avoir maîtrisé telle ou telle chose ? À la dignité que tu te construis pour avoir fortifié ton être ? Ce que je regrette le plus c’est que les hommes aient perdu le sens de la chevalerie. Lorsqu’il y avait encore des chevaliers, l’homme savait se dépasser, faire l’effort, il savait ce que voulait dire prouver, mériter, gagner, conquérir. Au fur et à mesure, toutes ces notions se sont perdues et aujourd’hui on ne peut plus rien demander à l’homme. Si je demande à quelqu’un d’arrêter de fumer, ou d’arrêter de manger des sucreries, parce que tout simplement son organisme ne le supporte pas, la personne dit : « Oui mais cela me crée des fantasmes, et mon psychanalyste ne veut pas que j’aie des fantasmes. » Maintenant, face à Dieu, il y a le psychanalyste. « Dis donc Dieu, tu ne vas pas rendre mes clients malades avec tes histoires de privation et d’affectif. Mes clients ne doivent pas souffrir de manque et de fantasmes ». Alors Dieu reprend sa robe, son éternité, son amour éternel, il se dit « C’est l’ère des psychanalystes, un jour mon heure viendra ». Eh oui, aujourd’hui on ne peut presque pas demander d’effort aux gens, parce qu’encore une fois ils ont réponse à tout. « Oui, mais là, je ne peux pas, ça me déclenche telle ou telle nausée, tel ou tel problème, j’ai des convulsions tellement j’en ai envie. » Alors que voulez-vous, on leur dit : « Eh bien, si c’est à ce point, continue. » Question : Nous croyons que l’essentiel a été dit sur le chemin du disciple, et nous arrivons à deux heures de communication. Je ne sais pas si je peux me permettre d’ajouter encore quelque chose après cette longue communication. Peut-être, je ne sais pas, je n’ose pas demander une conclusion non plus. La seule conclusion qui soit, c’est vous qui pouvez l’apporter, ce n’est pas moi. Moi, je ne sais jamais conclure, je sais toujours commencer, mais jamais m’arrêter. Par contre, en sortant d’ici, si vous avez envie d’être nouveaux, si vous avez trouvé la force, et surtout si vous avez compris comment et quelle force utiliser pour vous changer, la conclusion c’est vous. Bonsoir.
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