Psychologie Cosmique 21-10-89 1/4 Le Rôle du Christ. Question :
Comment pouvons-nous aujourd’hui mieux servir le plan de la hiérarchie à l’entrée de l’ère du Verseau, et quel est le rôle du christ actuellement ? Soyez les bienvenus pour ce nouveau partage et sachez que, quoique vous entendiez ce jour, à cette heure, ce qu’il faudra surtout faire avec la parole entendue, c’est quelques actes. Il faudra pétrir la parole comme on pétrit une pâte afin que cette pâte devienne un pain et que ce pain se partage avec les autres et que le partageant avec les autres, cette parole soit en même temps un pain de vie. Comme je l’ai déjà dit si souvent, il ne sert à rien de parler, surtout pas lorsque l’on est un Maître, comme les hommes nous appellent, pas non plus lorsqu’on est supérieur à un Maître ou même si l’on est simplement un initié ou tout simplement qu’un homme de bonne volonté. Il ne sert absolument à rien de parler, d’indiquer ce qu’est Dieu, comment peut-on aller vers Dieu, quelle est la nature du chemin, la nature des couleurs, l’origine des sons, et la magie de tous ces sons. Il ne sert à rien de décrire toutes ces choses, car la parole malheureusement est trop descriptive, alors qu’elle devrait être un moyen d’expérimentation. Si donc je suis limité, en ce sens qu’aujourd’hui je ne peux que vous parler, il appartient cependant à vous de faire ensuite l’effort et de faire le pas d’aller vers l’expérience. Lorsqu’une parole est donnée et qu’elle vienne de quelqu’un dont l’esprit est suffisamment développé, cette parole tombe dans l’esprit des hommes d’abord comme des mots, puis lorsque les mots sont entrés et que les mots se sont fanés, exactement comme fane une fleur, lorsque les mots donc sont entrés puis sont fanés, il reste dans le centre du cerveau de celui qui a écouté, l’énergie. C’est sur cette énergie qu’il faut compter pour que ce qui a été entendu puisse donc devenir un pain d’alchimie à partager avec d’autres, ou simplement pour s’en nourrir soi-même et se développer soi-même. Si je précise cette chose, ce n’est pas pour que vous m’écoutiez très religieusement, et que vous ayez peur de rater un seul mot, une seule virgule, comme si par là même vous auriez raté l’occasion d’emmagasiner de l’énergie à l’intérieur de votre pinéale. Ne confondez pas : « attention avec ouverture ». Autrement dit, pour que l’énergie se dépose autant que le mot qui ensuite va faner et être oublié, il ne faut pas tant que vous soyez dans une écoute absolue, tendue à l’extrême, dans l’attention intellectuelle, même si vous n’écoutez rien de ce que je dis, il faut que vous puissiez suivre le flot de la parole, en pleine ouverture sans même vous préoccuper du sujet que l’on aborde. Ce que je vous propose, comme attitude, à l’égard de ce genre de discours, c’est de l’écouter le plus possible, si cela vous convient, les yeux fermés dans l’intériorisation. Ce qui ne veut pas dire que celui qui aura les yeux ouverts n’accomplira rien de ce que je viens de dire, car on peut avoir les yeux ouverts et être aussi en profonde intériorisation, tout dépend de vous. Si votre ouverture n’est pas gênée par le fait que les yeux regardent quelque chose, eh bien, restez les yeux ouverts. Pourquoi est-ce que je mets aujourd’hui l’accent sur l’énergie ? Non pas parce depuis le temps que je parle je voudrais que le dialogue s’oriente vers une autre alchimie, que je suis fatigué de parler depuis ces cinq années, je voudrais simplement qu’au fur et à mesure que les égrégores se constituent, qu’il y ait des individus qui ne soient plus là simplement pour m’écouter mais pour commencer à travailler, car c’est de cela qu’il s’agit. Je n’annonce pas en ce sens un changement dans mes attitudes de travail, les auditeurs seront toujours les bienvenus. Je ne dis pas que je vais cesser de parler en public, tout le monde sera toujours accueilli, seulement, celui qui n’a pas décidé de travailler ne reviendra pas. C’est pourquoi, je signale à mes collaborateurs, en même temps que ce contact est public, qu’ils s’attendent à ce que le public rétrécisse avec le temps pour s’intensifier en même temps. Excusez-moi de partager avec vous, le public, les histoires de notre petite famille interne. Le fait est que je n’ai pas suffisamment l’occasion de leur parler en privé, car même s’ils croient en moi, même s’ils m’aiment, ils négligent ce que l’on appelle « l’attitude de groupe ». Alors je suis obligé de profiter des rares occasions où je peux m’exprimer en public, pour rappeler au groupe qu’il faut constituer un groupe. Ceci étant dit, je vais de nouveau m’intéresser à vous, au large public et à la question qui a été posée. La question comporte deux niveaux : Même si intellectuellement on pourrait y voir plusieurs niveaux, il existe cependant une seule et même réponse, avec la vision spirituelle. Il n’y a pas de hiérarchie s’il n’y a pas de Christ, il n’y a pas de Christ s’il n’y a pas de hiérarchie et il n’y a pas d’humanité s’il n’y a pas de Christ, et l’inverse existe aussi. Qu’est-ce que je veux dire ? C’est grâce au sang que toutes les informations sont transportées dans l’homme et dans son intelligence. C’est grâce aussi au sang, qu’il existe une sensibilité nerveuse, une sensibilité de l’épiderme, une sensibilité émotive, affective, car le sang a une fourchette d’oscillation vibratoire extrêmement large. Le sang oscille en harmonie parfaite avec le rythme vibratoire de la matière, ce qui lui permet d’imprégner les cellules et d’apporter la vie aux cellules et en même temps dans sa partie subtile, je dirais gazeuse, il est capable de vibrer de façon relativement émotionnelle, ce qui lui donne une directe incidence sur le système nerveux. C’est pour cela aussi qu’il y a toujours un très grand rapport, chez le mystique, entre le symbole que représente le sang, lors de la Messe par exemple, et son ouverture lors de la prière. C’est pour cela que l’être du sixième rayon est prédisposé à se proposer en sacrifice, il est toujours partant pour offrir sa vie, pour offrir son sang, c’est ce qui le caractérise, sacrifice de lui-même, sacrifice de son sang. Ce qui représente les méthodes ou les réseaux de circulation de l’âme, dans le royaume physique, c’est justement le sang, donc comme un et un font deux, il est donc très simple de conclure, que si l’être du sixième rayon veut servir à quelque chose, il va imaginer devoir donner son sang. Pourquoi est-ce que je parle du sang ? Je parle du sang pour en venir à une image très simple, qui est celle du sacrifice du Christ. Lorsque l’on parle du sacrifice du Christ, il ne faut pas toujours penser forcément à la croix. On se moque de la croix, on se moque des sacrifices physiques, cela ne représente rien pour un initié, cela ne représente rien pour un Maître. Alors il n’est pas nécessaire, à la suite d’un sacrifice physique, que les disciples de celui qui a été sacrifié, commencent à se mortifier, à pleurer la mort, à pleurer la douleur, et à vouloir perpétuer cet instant de douleur et à le marquer dans le conscient ou l’inconscient collectif humain comme étant une culpabilité partagée. La souffrance n’est rien pour un initié, elle n’est rien pour un Maître. Vous pouvez découper son corps en trente-six morceaux, vous ne serez jamais coupable de rien, tout simplement parce qu’il n’aura jamais mal. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne va pas sentir la douleur, mais il sera incapable d’éprouver la douleur. Tout simplement, parce qu’elle sera localisée dans son corps physique et n’entrera jamais dans le cœur de son esprit. Là est toute la différence, une différence très grande qui fait que les hommes pourront assassiner les initiés, assassiner les maîtres, le karma ne sera jamais retenu contre eux, tout simplement parce que l’assassinat qui est commis n’est pas ressenti comme une douleur jusqu’au creux de l’esprit du Maître, cela reste localisé dans son corps. Ne devient karma que ce qui pénètre dans le cœur de l’esprit de quelqu’un, cela devient un point noir, cela devient un traumatisme, et il faut que ce point noir ressorte ou soit compensé un jour. S’il n’y a pas de création de point noir, il n’y a pas de karma, il n’est pas besoin de compensation. Donc, je veux absolument déculpabiliser les chrétiens, du fait que l’homme avec un grand H, qui signifie tout simplement Humanité, a été capable de crucifier et d’abattre qui que ce soit, et de recommencer à travers les âges le même sacrifice. Cette culpabilité ne mène à rien, si ce n’est à construire une église qui ne se tiendra debout que par la « farce dramatique » entretenue. Rien ne tient debout sur une « farce dramatique » entretenue, il ne faut pas sans cesse rejouer la même scène, il faut au contraire tirer une sagesse de cette scène. Qu’est-ce que je veux dire donc par sacrifice, si je ne mentionne pas la croix ? Je parle d’un sacrifice bien plus grand, un sacrifice qui est de l’Ordre Cosmique, c’est comme ça que vous l’appelleriez si votre conscience le contemplait. Lorsqu’il y a Création, il faut que les âmes viennent de quelque part, on ne peut pas créer comme cela des âmes sur un ordre, en façonnant des énergies, en émettant des sons. Tout le monde imagine que l’homme est né un jour parce que Dieu a prononcé un son, le son est sorti hors de lui, et au bout du son, il y a eu un petit homme, et depuis ce temps-là, cet homme essaie de retrouver le son primordial. Cela ne va pas exactement de cette façon-là dans le Cosmos. Si il y a vie, s’il existe le phénomène de la vie, c’est parce que cette vie est sortie d’une autre vie, c’est parce qu’elle appartient à une vie plus grande qu’elle, qui s’est subdivisée pour constituer les différentes petites vies. Lorsqu’une femme est enceinte et qu’on imagine qu’elle ferait l’ouvrage de Dieu, par exemple, cette femme-là ne serait pas simplement en train de fabriquer un corps, et n’aurait donc pas seulement à donner de son calcium, de son sang, de l’air qu’elle respire, de toutes les substances qui composent son corps, elle aurait en plus à donner cette chose indescriptible et subtile, qui s’appelle son âme. Ce qui fait qu’en créant le corps, au moment où le corps s’échappe hors d’elle, une part de son âme lui serait empruntée pour pouvoir animer ce corps. C’est cela le principe Christique, c’est cela qui est en vous, c’est cela qui fait que vous-mêmes, vous êtes ce que l’on appelle le Christ et c’est ce qui fait qu’en même temps celui qui est appelé le Christ Cosmique, est à l’intérieur de vous tous. Donc, par là même présent sur la Terre, à tout instant, à travers chaque être. Au niveau cosmique donc, la substance christique est l’élément de base de la Vie, comme le sang est la cristallisation la plus dense de l’âme. Lorsque l’on comprend l’aspect christique de l’univers est l’essence de toute vie, il est donc facile de comprendre qu’elle est la nature humaine. Vous devez pouvoir immédiatement concevoir sur quoi vous devez travailler, comment vous devez travailler, quel est votre véritable Maître, quel est votre véritable devoir. Si vous connaissez ce qui vous constitue, si vous connaissez votre essence, en même temps cela vous donne toute la ligne d’actions à suivre, cela vous donne en même temps toutes les intuitions favorables, pour pouvoir édifier votre propre chemin sans jamais regarder celui des autres. C’est ce qui doit vous faire en même temps comprendre que l’Humanité ne fait qu’un seul être, et que ce n’est pas simplement par sympathie, par fraternité, par idéalisme, que les hommes doivent se sentir frères, ce genre de fraternité là n’existe pas. Il est impossible que des hommes puissent fraterniser si on imagine, qu’à l’origine, leur naissance provient de la division. Par contre, on peut tout de suite comprendre que les hommes sont véritablement frères, si l’on sait que, dès l’origine, ils étaient un seul être et que l’âme est un seul être. C’est pourquoi dans le début de mes discours, j’ai souvent appelé l’Humanité du nom de Humanos pour faire comprendre aux hommes qu’il s’agissait d’un seul et même être planétaire, et non pas de différents hommes éparpillés, et parmi ces hommes il y a les bons et puis les mauvais, les initiés et puis les profanes. Il n’y a pas d’initiés et il n’y a pas de profanes, ce type de catégories n’existe pas dans notre esprit. C’est pour cela que chaque fois que vous entendrez quelqu’un parler de la sorte, il faudra rire. Rire abondamment, ne jamais essayer de le contredire, car ces gens-là sont tellement cristallisés autour de leur système de penser qu’il est inutile d’aller les bousculer. Par contre, mettez de l’humour là où il y a les ténèbres, de l’ignorance, mettez de l’humour et riez. Il n’y a pas des disciples et des profanes, il n’y a pas des initiés et des profanes. Dans notre esprit je peux vous assurer que la catégorie n’existe pas, pour nous tout est Christ, tout est la Lumière de la Vie. S’il existe une différence, c’est simplement dans le fait que, certaines de ces lumières, se trouvent encore sous un épais manteau, tandis que d’autres l’ont déjà déchiré, et elles se connaissent, se reconnaissent, jouent ensemble, se regroupent formant ainsi un homme parfaitement constitué, un homme à 7°. (Je suppose que c’est sept degrés vibratoires, puisqu’il y a sept rayons, donc sept formes d’énergies en l’homme.) Tandis que les lumières qui ont encore un épais manteau continuent à croire, à cause de ce manteau, qu’elles s’appellent, Pierre, Paul, Jacques, Annie, Rose-Marie, qu’il y ait des supposés initiés qui se lèvent et disent : Celui qui fait des catégories, est un homme qui est encore lui-même dans les ténèbres, car il ne connaît pas la différence qu’il y a entre la vie et la mort. S’il connaissait cette différence, il ne ferait pas de catégories, il irait partout dans les caves humides relever celui qui est couvert de boue, celui qui a été fait avec le limon du monde, celui qui est recouvert de la chair, et il essaierait de défaire son manteau pour le faire sortir de la cave humide. En sortant de la cave, celui qui était prisonnier, s’apercevrait qu’en fait, il brille de la même lumière que son libérateur. Sur ce seuil-là, il n’y a ni maître, ni disciple, ni profane, ni initié, il y a deux lumières semblables qui se rencontrent et qui se reconnaissent. Maintenant certes, il y a des différenciations dans l’épaisseur du manteau qui recouvre la lumière, dans l’épaisseur de l’incarnation, disons donc. Les petites lumières qui sont tombées il y a fort longtemps dans la boue, et qui ont roulé dans cette boue sur plusieurs longueurs, de façon à constituer cet œuf d’argile, ces petites lumières ont eu le temps d’apprendre aussi à défaire le manteau. Il est donc tout à fait normal, qu’un jour, on puisse rencontrer des gens qui en savent plus ou des gens plus évolués, le temps a été de leur côté, puisqu’ils sont nés avant. Pour celui qui a fait sa boule d’argile, il n’y a pas si longtemps, et je dirais tout à l’heure pourquoi on fait une boule d’argile, il n’a pas eu forcément encore le temps de casser sa boule et de s’apercevoir de la lumière qu’il y a à l’intérieur. Donc je vous en prie, il ne sert à rien de juger celui qui est divin, juger celui qui ne l’est pas, de s’énerver à propos des profanes qui vont nous faire sauter cette pauvre planète, il n’est pas nécessaire de s’énerver à propos de qui que ce soit et de quoi que ce soit. Et alors, si la planète saute qu’est-ce que cela fait ? Inquiétez-vous plutôt des implosions dramatiques qu’il y a à l’intérieur de ces petites boules d’argile qui vivent l’enfer, ce qui fait qu’au lieu de vous regrouper entre disciples, entre initiés comme vous vous dites souvent, au contraire, éclater le groupe. Aller à l’extérieur, allez dans les prisons, allez dans les bas quartiers, vous ne pouvez pas vous imaginer les méditations fantastiques que l’on peut faire dans les quartiers des criminels. Cela paraît complètement contradictoire, et pourtant, je vous l’assure, celui qui comprend suffisamment la Loi pour faire en lui le sacrifice d’aller méditer, d’aller rayonner dans un quartier de criminels, à celui-là, il lui sera donné davantage d’énergie, plus que l’énergie qu’il méritait pour faire sa méditation, non seulement parce qu’il fait sacrifice pour aller aider ceux qui sont dans les ténèbres, mais aussi parce qu’il a compris la Vérité. À celui qui comprend la Vérité, tout est donné en surplus, il suffit donc de comprendre pour pouvoir accélérer l’alchimie de l’évolution et de l’initiation. Il est étonnant de voir des gens qui passent, toute leur vie, à lire, à essayer d’intellectualiser les arcanes de Dieu. Il est étonnant de les voir avouer à la fin de leur vie, que rien ne leur est arrivé, qu’ils n’ont jamais rencontré aucun Maître, qu’ils n’ont jamais vu de lumière, qu’ils n’ont jamais senti le feu de l’âme pendant la méditation, pourtant toute leur vie ils ont étudié, ils ont concentré leur esprit, ils ont même essayé de méditer, ils ont même appelé le Maître ou le Bon Dieu. Pourquoi est-ce qu’au bout d’une telle vie d’efforts, rien n’est venu ? Assouvir la curiosité est une bonne chose, car souvent la curiosité peut amener à des moments initiatiques, mais il ne faut pas en rester uniquement sur cette lancée. Il ne faut pas simplement vouloir comprendre ou connaître Dieu et ses mystères, il faut à un moment donné prendre un seul mot dans un mystère qui vous est décrit et travailler à ce mot-clé. Chaque mot, surtout si c’est un mot-clé, contient une énergie, je vous l’ai dit au début du discours. Si donc vous prenez chaque mot comme étant en fait une serrure et que vous considérez votre compréhension comme étant la clé allant dans la serrure, il vous suffira de mettre la clé et au moment où vous allez tourner, il va arriver sur votre esprit une pluie d’énergie. Travaillez donc à la compréhension. Qu’est-ce que je veux dire par là ? De manière très simple, il faut absolument cesser d’aller vers Dieu avec la tête. On va sur terre avec la tête, la tête c’est le premier membre qui sort hors du corps de la mère. L’enfant fait sortir sa tête en premier, il doit toucher la Terre et dans ce symbole il y a une grande vérité qui est démontrée, mais plus les vérités sont démontrées, et plus elles s’en trouvent par là même cachées aux yeux de celui qui regarde. Autrement dit, pour que Dieu soit le plus inaccessible, il ne lui est pas nécessaire de s’enfermer à Shamballa à double tours. Il suffit qu’il soit au milieu d’un supermarché, vous pouvez être certain que tous les gens qui vont passer ne le regarderont même pas, alors que ces mêmes gens qui ne l’ont pas remarqué au supermarché, vont aller chez eux s’enfermer dans leur chambre, ouvrir leur livre, répéter les invocations, les incantations pour faire descendre Michaël, afin qu’il apparaisse dans la chambre. Ils vont essayer de sortir de leur corps pour essayer de se projeter dans Shamballa et voir enfin le nez que peut avoir Koutoumi. Pourtant tout aurait pu avoir lieu au supermarché. Donc revenons au symbole de la naissance, pourquoi je dis qu’il est important de comprendre le fait que l’enfant passe sa tête en premier et que sa tête doit toucher le sol, tout simplement parce que l’âme est venue dans l’incarnation pour pouvoir toucher la terre. Cela veut dire que si l’on symbolise l’âme par un triangle, la pointe dirigée vers le bas, la tête va représenter le sommet du triangle et va descendre dans la matière, ce triangle a pour but d’aller toucher le carré de la Terre. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’à l’intérieur de la terre, autrement dit, à l’intérieur de l’incarnation, il y a une puissante énergie à récupérer, cela, je vous l’ai déjà dit très souvent, il y a une extraordinaire énergie à développer, pour se régénérer, pour se perpétuer. La vie est perpétuelle non pas éternelle, elle est perpétuelle, elle doit donc retrouver sa jeunesse. Donc pour celui que veut aller vers Dieu, trouver Dieu, il va s’agir non pas d’y aller avec la tête, comme au jour de la naissance, quand il faut descendre dans la matière, il faudra y aller avec le cœur. Qu’est-ce que je veux dire par là ? Quand je mentionne le cœur, je ne mentionne pas la voie cardiaque, comme étant la suprême voie, le chemin unique, la voie cardiaque soit, le rayon 2 ou le rayon 6, cette voie-là n’est pas la voie unique. Cependant il faut savoir qu’en développant le chakra du cœur, on développe en même temps la capacité intuitive de l’individu, sa capacité de contemplation, de pénétration par l’entendement, alors que si on va loger toutes les énergies dans la tête, et principalement dans les centres intellectuels, on arrivera vers Dieu avec un intellect et pas du tout avec une porte ouverte. Je ne veux pas dire que l’intellect n’est pas nécessaire et je ne dis pas non plus qu’on doit se défaire absolument de l’intellect pour aller vers Dieu. Je dis simplement qu’au moment où on veut cesser d’intellectualiser pour pénétrer le mystère, il faut décrocher la tête et ressortir le cœur. Concrètement donc, comment je vais m’y prendre quand je suis devant un livre ou à l’écoute d’une parole ? Concrètement, je ne vais plus monopoliser mon activité mentale dans la recherche et l’interrogation, car il va de soit, que si je m’intéresse à un mystère, c’est parce que je ne connais pas ce mystère, mon activité mentale va être toute tournée vers l’interrogation. Il faut donc que je cesse de m’interroger pendant un cours instant et que je fasse un vide nécessaire pour entendre la parole, recevoir l’intuition, avoir la vision en quelque sorte. Donc mon intellect m’a permis d’arriver jusqu’à l’endroit où je pouvais prendre connaissance de l’existence d’un mystère en me posant la question. Sitôt que j’ai pris connaissance de l’existence de ce mystère, je dois cesser d’utiliser le mental, je dois le transformer en une cuvette limpide qui immédiatement tracera une voie vers le mental abstrait, le mental intuitif. Dès que cette voie est tracée comme un axe brillant, les deux parties de l’intelligence vont pouvoir entrer en résonance.
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