Psychologie Cosmique
Question : Y aurait-il du laisser-aller dans la hiérarchie ? Impossible. À propos de l’art, j’en ai déjà quelque peu parlé, le problème ne vient pas d’une muse ou du Maître de cet aspect de la psyché, le problème vient de l’intérieur des artistes. La précipitation des énergies provoque des marginaux et provoque des conflits chez les artistes. Il faut bien comprendre que vous vivez une période spéciale à cause de ces précipitations. La particularité de l’artiste qui crée, avec son talent, son inspiration, son thème natal typique, des choses qui sont un peu angoissées, parce qu’à l’heure actuelle la quête le veut, la vie le veut, quel que soit le don qu’il exerce, que ce soit de la peinture, de la littérature ou même de la philosophie, ce don est branché sur la psyché totale du monde. En fait, puisqu’ils font partie du monde, ils vont décrire leurs malheurs et aussi les problèmes du monde, et n’oublions pas, à l’heure actuelle, l’intervention hurlante, de la planète Pluton. Cette planète, avec une force titanesque, rentre dans le ventre des hommes pour en faire sortir tout ce qui est dans la bile et le foie. Le foie est un filtre puissant et la bile est le lieu de toutes les transformations alchimiques des différentes hormones et glandes du corps. Quand on dit enlever la bile et le foie des hommes, cela veut dire faire sortir de ces deux organes filtres et générateurs des vibrations physiques de l’individu, tout ce qui est mal, tout ce qui est en putréfaction, tout ce qui est noir, chaotique, problématique, recherches douteuses. Ce qui ne veut pas dire que tous les artistes sont plutoniens, mais cette influence, à l’heure actuelle, est si forte sur la terre, que même l’artiste le plus vénusien sera influencé quand même par pluton et son art en sera perturbé, parce qu’étant donné qu’il n’est pas simplement lui-même, mais qu’il fait aussi partie de la psyché du monde, de la nation, il va sentir cette énergie plutonienne, cette inspiration. Alors que font les Maîtres, les muses, et surtout ceux qui s’occupent de ce rayon de la création ? Ils observent. Il y a un temps où l’art est un instrument de dialogue entre la terre et le ciel, où il est un révélateur des présences invisibles, des présences de l’au-delà.
Maintenant c’est l’homme qui est au centre de tout, remarquez-le. Dans n’importe quelle littérature, dans n’importe quel art, l’homme, la condition humaine sont au centre, parce que c’est Pluton qui vous force à réfléchir sur vous-même, qui vous force à regarder, en vous, le tas de boue, qui vous force aussi à regarder, en vous, ce qu’il y a de bon, et à faire avec cela la justice et à aller plus loin. C’est le grand miroir. Comme la culture, l’art est le moyen d’expression le plus flagrant d’une condition humaine, il est donc normal qu’en s’approchant de ces deux choses, l’influence de pluton provoque des interrogations, des jugements à propos de vous. De nos jours, si un artiste se mettait à peindre des petits moutons et des petites bergères, cela serait complètement déplacé. Par contre, peindre Guernica cela est considéré avec beaucoup de valeurs. Peindre le tremblement de terre de Mexico, est de grande valeur. Mais peindre un coucher de soleil cela ne veut plus dire grand-chose, même si, de temps en temps, le peintre s’y amuse. Ce ne sera pas son œuvre maîtresse avec le jugement actuel du monde et des gens. Alors artistes, que faire de votre art ? Aujourd’hui, la beauté n’est plus de l’art, et ceci n’est pas une critique contre l’art, absolument pas. C’est un état de fait et qui est nécessaire, qui est consécutif aux énergies qui se précipitent à l’heure actuelle. La beauté on n’en veut plus dans l’art. Ce n’est pas étonnant, Pluton n’est pas la beauté, la beauté c’est Vénus. Lorsque l’homme aura fini son cycle plutonien, son cycle de remise en cause et de grand nettoyage, viendra un nouveau cycle de beauté et d’harmonie.
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