Psychologie Cosmique
27-09-86 1/12 L’intuition Le rôle du Christ Le respir Les couleurs S’ouvrir à la Lumière Divine La purification des locaux
Quelles sont les caractéristiques essentielles et du point de vue de l’intuition, comment peut-on percevoir ce qui correspond vraiment à l’ère du verseau, afin d’utiliser nos intuitions dans nos activités quotidiennes ? L’intuition est une partie très importante du psychisme de l’être humain, mais elle n’est pas la pierre la plus importante. Si l’humain ne devait avoir recours qu’à ses intuitions pour édifier sa vie, pour constituer sa destinée, faire ses choix, il y aurait de fortes chances pour qu’il se trompe s’il n’y avait pas la participation de son mental, de son jugement. Ce qui ne veut pas dire que l’intuition en elle-même n’est pas bonne et que l’on ne doit pas la suivre. Absolument pas. Mais il faut, suivant le type d’individu que vous êtes, vous méfier de l’intuition ou au contraire vous y référer constamment. Tout dépend des énergies qui vous constituent. Il y a des individus qui ont la faculté de percevoir les choses de l’au-delà, de l’invisible, mais dont les perceptions sont légèrement brouillées par des émissions non pas parasitaires, comme pourraient l’être des formes pensées venant d’autres humains, mais par certaines puissances de leur thème astrologique qui viennent taper sur leurs perceptions et vont, soit les affaiblir, soit leur donner une nature instable. Ce qui ne veut pas dire que tout le monde doit se méfier de l’intuition. Je dis tout simplement, connaissez-vous avant de savoir si votre intuition est à utiliser ou pas. Si vous êtes dépositaire de certaines énergies donnant des doutes par rapport à votre intuition, il faut acquérir ce qui vous manque, le développer par plus de discernement, d’esprit critique, de jugement, ou plus de connaissance. Les deux plateaux de la balance étant en équilibre, l’âme, en son milieu, sait choisir dans quel plateau elle doit prendre l’indication. Cela fait partie du développement de l’être humain, de son plan d’évolution. La plupart des êtres humains viennent du monde astral, ce qui fait que l’intuition, dans ses manifestations, va être troublée par toutes les manifestations de leur propre astral, de leurs émotions, de l’envergure de leurs pensées, de leur petitesse, de leur étroitesse. Tout cela va se combiner pour créer les filtres par lesquels l’intuition va passer. Cette intuition est fondée sur quoi finalement ? Sur ce qu’ils vont ressentir de l’autre à cause d’un geste, d’un regard, du timbre de la voix, de la réputation déjà construite, mais rien que l’individu n’ait expérimenté par lui-même vis-à-vis de l’autre. Donc l’intuition est complètement conditionnée par ce qu’il sait déjà de la personne, par ce qu’il en a entendu dire. Pour avoir une approche libre dans la vie à propos de toute chose, il faut se défaire de tous les conditionnements. Quelqu’un qui ne voudrait vivre que par l’intuition ou comme certains, que par un gourou ou autre chose, ne peut pas avoir une approche libre de la vie. Au lieu de lui permettre de faire chaque fois quelque chose de plus grand, son intuition l’astreint, en quelque sorte, à agir dans une routine tout au long de sa vie, parce qu’il confond subconscient et intuition. Une intuition est toujours pure et claire lorsqu’elle se manifeste. Elle vit dans la tête et se manifeste dans la tête, comme un cri, mais un cri sourd qui n’a pas de voix. Simplement l’idée jaillit, et c’est une idée impérieuse qui commande. Plus besoin de réfléchir. Il s’agit presque d’un flash en vérité. Alors comment utiliser l’intuition ? Il ne faut pas vous appuyer là-dessus, même si quelque part vous avez vu que votre intuition était efficace. C’est un approximatif trop évasif. Au stade où en est l’humanité, vous ne pouvez pas vous permettre de l’utiliser pour pouvoir juger ou même conditionner votre vie. Pour tout, l’homme doit réagir de cette manière, se connaître d’abord, et lorsque vous aurez un répertoire suffisamment positif, alors vous pouvez vous permettre d’utiliser votre intuition. Sinon, je vous le déconseille. Au contraire, plus un discernement s’élabore, plus il permet de purifier la réception de l’intuition. En purifiant, en vous, tout ce qui est mental par l’apport du discernement, de la connaissance, de l’expérience, vous dégagez tous ces filtres qui teintent l’intuition, la dénaturent, ou qui la créent alors qu’elle n’y est pas. Donc plutôt que d’utiliser l’intuition, utilisez le discernement. Le discernement n’est pas quelque chose qui maintient l’esprit au niveau mental, donc au niveau de la terre, empêchant l’homme de s’élever dans des régions plus subtiles. Le discernement est tout simplement une édification de l’esprit en l’homme. Depuis la connaissance et la réflexion, à force de tirer des synthèses que vous appliquez tout de suite, que vous transformez donc en expérience, vous acquérez une forme d’essence à propos du mental et de la connaissance. C’est cela le discernement. Quand vous voyez des personnes de grandes connaissances, vous vous apercevez en les voyant vivre, en les entendant parler, qu’en fait, elles manquent de discernement. La connaissance n’apporte pas forcément le discernement. Ce n’est pas le fait d’appliquer une règle entendue, un enseignement entendu, connu, reçu ou appris. L’enseignement appliqué de cette manière n’apporte pas le discernement, il devient un dogme. C’est pour cela que dans la plupart des temples, les dévots et les disciples non pas forcément le discernement et l’envergure d’esprit. Ils ne se demandent pas en fait ce que cela veut dire, ils appliquent. Par les hommes qui ont véhiculé la religion ou la philosophie à travers les siècles, la chose appliquée est devenue la morale, est devenue un dogme. Ce qui fait qu’au lieu d’apporter à l’homme, richesse et grandeur d’esprit, le dogme introduit dans l’homme petitesse, petits jugements, état critique, et maintient l’homme dans le plan qui le qualifie, qui le constitue : le plan astral. Plan, dont il doit se dégager absolument pour être un homme libre, libre de tous conditionnements. Le discernement va être sa sagesse, et sa sagesse va pouvoir juger les événements. Pourquoi la plupart des gens ne sont pas des sages ? Parce qu’ils ont peur par manque de discernement. Ils n’osent pas s’aventurer dans tel ou tel secteur de la recherche, paranormal ou philosophique. Ils n’osent pas essayer telle technique, ils n’osent pas aller voir tel ou tel être, aller visiter tel ou tel autre groupe, parce qu’ils ne savent pas. Dans leur ignorance ils se disent: je m’abstiens. Mais le fait de s’abstenir est motivé par la peur. Or, pour être dégagé de cette peur, il faut que l’homme puisse juger la situation qu’il rencontre, et c’est par le discernement qu’il pourra le faire.Donc, comment acquérir le discernement ? Ce n’est pas facile, je vous l’accorde, et en parler ne veut pas dire grand-chose, puisqu’un être a le discernement ou ne l’a pas. Le discernement s’acquiert au fur et à mesure des circonstances et des expériences. C’est le cours de la vie qui donne le discernement. D’après son comportement et ses réactions, face aux événements, tout un tas de codes se constituent en l’homme. Ce qui fait qu’un individu qui se trouve en train de vivre tout simplement, lorsqu’il rencontre une circonstance, il n’est plus lui-même, il est une ancienne codification, un ancien problème qui ressort. Le cerveau, comme le conscient et l’inconscient, est un immense ordinateur qui vous ressort ce que vous y mettez, ce que vous y laissez entrer. C’est pour cela qu’il est dit : « Qui sème le vent récolte la tempête. » Celui qui occupe un haut poste de la société, n’est pas plus grand, n’est pas plus impressionnant que vous ne l’êtes dans votre garage, ou pour les dames face à votre machine à laver. Un être humain est un être humain qu’il soit président ou charbonnier. Ces codes existent parce que l’homme suffisamment influençable, ignorant de sa liberté et de sa force, s’est laissé programmer. Toute société est fondée sur le fait, qu’un homme peut imposer une image et la faire respecter par les autres. Tout est un jeu d’images dans le monde, et chaque fois il faut une révolution, qu’elle soit vécue sur un plan politique, culturel, sur le plan de l’art ou même de la science.La science amenant les plus grandes révolutions culturelles et morales, puisque la science est toujours un libérateur des normes d’une société. On ne peut pas acquérir de la connaissance en continuant à véhiculer socialement des idées restreintes. C’est impossible. Celui qui découvre un grand principe est toujours un être très libre, en tant que pensée, et très positif. Il ne peut pas en être autrement. Ensuite, ceux qui cherchent tel ou tel détail, ou comment faire arriver telle ou telle découverte, comment produire tel ou tel effet, qui s’occupent des petits détails, ce sont eux qui dogmatisent. Je reprends donc l’idée d’images et de projection. Dans le monde tout est donc projection d’images et les hommes ne vivent que par ce moyen, ce qui engendre des stress, des dépressions, des complexes, et même des folies, si cela est poussé à l’extrême. Et ainsi les gens se regroupent par ressemblance, et non pas par ressemblance d’esprit, ils se regroupent entre ceux qui ont su accepter de jouer le jeu des projections et des reflets. Il faut cesser ce jeu. Le monde, en fait, est pris dans un grand piège narcissique. Tout le monde se projette l’un sur l’autre et espère que l’autre va jouer ce rôle, sinon il devient un ennemi.
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