Psychologie Cosmique 21-11-87 1/3 Réalité ésotérique des mathématiques. Les extraterrestres. Le réseau éthérique de la planète. Question Quelle est la réalité ésotérique des mathématiques. Si le verbe créateur est composé par des sons qui sont ses éléments consécutifs, peut-on appliquer la même analogie aux expressions mathématiques et aux nombres ? À l’image du verbe, une expression mathématique est-elle aussi créative, si oui, sur quel plan la loi d’évolution s’applique-t-elle aussi, et à quel niveau se situent les connaissances ? Il faut donc appeler le géomètre, ou en tout cas celui qui est appelé le grand géomètre. Dès que l’on parle de nombres, de formes, de sons, de résonances, ou d’ondes de forme, c’est toujours le géomètre ou l’aspect géomètre du grand architecte qui est invoqué. Ce qui ne veut pas dire que Dieu aurait plusieurs visages : celui de la philosophie, celui de l’initiation et celui de la géométrie. La science, que nous considérons et que nous appelons science sacrée, contient tous ces aspects pour justement mériter ce nom de science, s’articuler en tant que science et être créative comme toute science doit l’être. Une science, au sens cosmique, doit en même temps être créatrice et contenir en elle-même autant de conscience que l’homme est capable d’associer à la divinité. Une science qui n’a pas cette capacité créatrice, ni cette conscience-là, est tout simplement un moyen de recherche. Ainsi toutes les sciences de la terre sont des moyens de recherches et ne sont pas encore des sciences. Elles aboutiront un jour à la science, mais elles ne sont pas encore des sciences. Venons en donc aux mathématiques, ou aux nombres, car je ne voudrais pas m’arrêter qu’aux mathématiques. Les mathématiques, à l’heure actuelle, sont des expressions de ce qui deviendra plus tard une science et qui devra inclure et revenir à ce que tous les initiés d’autrefois ont appris par la géométrie et par les nombres, qui jouant entre eux, sont capables de créer d’autres rayons. Ce qui veut dire que le nombre en lui-même, ne peut pas constituer une base de développement d’une science. Ainsi je ne fais pas appel à la numérologie, complètement différente par rapport aux nombres que l’on applique dans la géométrie pour construire le monde et les particules. Tout nombre, vis-à-vis d’un rapport qu’il a avec lui-même, et non pas vis-à-vis d’un autre nombre, comme il s’agit justement dans la numérologie, devra toujours être dissocié de la faculté que Dieu a à faire de la géométrie. Il existe donc une numérologie plus concrète, beaucoup plus assimilable que ce que vous nommez mathématiques, mais qui n’a rien à voir avec les mathématiques. À l’heure actuelle les mathématiques sont encore une expression hasardeuse. Les mathématiques se veulent être des formules, il n’en est rien. Les mathématiques sont avant tout des expressions, c’est-à-dire que, chaque fois qu’il existe une équation, qu’il existe une formule, il n’y a pas résolution de l’énigme, il y a proposition d’une hypothèse et prolongation d’une hypothèse encore plus grande. Ce qui fait qu’une formule mathématique découvre tout un champ énigmatique encore plus grand que celui qu’elle vient de résoudre. Il en est de même pour toutes les sciences terrestres à l’heure actuelle. C’est-à-dire que chaque hypothèse ne fait qu’ouvrir, encore plus grand, le champ d’énigmes de toute la connaissance de l’univers. C’est pour cela qu’à l’heure actuelle, on ne peut pas véritablement parler de formules, mais plutôt d’expressions, de recherches. Que sont donc de façon cosmique les mathématiques terrestres par rapport à la grande géométrie et à la magie des nombres ? C’est une approche, et tout ce qui est approche, bien sûr, ne doit pas être négligé. Les mathématiques sont donc une façon d’intelligencer les énergies et l’action des énergies par rapport à l’espace, ou encore, l’action des énergies par rapport à une condition purement physique et purement humaine. Les mathématiques s’occupent de positionner tout ce qui est humain, terrestre et temporel, et de le définir par rapport à ce qui paraît infini, intemporel et indéterminé, d’où le malaise des mathématiques. Pourquoi les mathématiques sont-elles sans cesse en recherche, alors que si elles étaient véritablement des formules et des définitions, elles ne le seraient pas ? Parce que tout simplement, elles essaient de positionner ce qui est infiniment petit par rapport à ce qui est infiniment grand. Or les mathématiques ne peuvent pas faire cela. Ce qui est indéterminé, ce qui est infiniment grand, ne peut pas être, je ne veux pas employer le mot réduit, mais tout de même, c’est l’image qui convient le mieux pour vous faire comprendre. Une formule, une loi, une théorie cosmique ne peux être réduite à une formule mathématique, ce qui ne veut pas dire que les mathématiques n’ont pas cette possibilité. Cela veut dire qu’il va falloir dépasser les théories que l’on connaît à l’heure actuelle, et de quelle manière ? Toutes les sciences ont à faire le même effort, que ce soit la médecine, la physique, la physique nucléaire, ou quoi ce soit d’autres, admettre qu’il existe une quatrième dimension. Ainsi toutes les recherches vont prendre une dimension nouvelle. Admettre qu’il existe une quatrième dimension va permettre de reformuler toutes les théories, ce qui ne veut pas dire que tout l’acquis va devenir nul et que tout l’acquis est illusoire. Il s’agit de monter par pallier et lorsque l’on se trouve à l’entrée d’un nouveau cycle, à l’entrée d’une nouvelle compréhension, à l’entrée d’une nouvelle étude, d’un nouveau champ de découvertes, il faut pouvoir admettre les lois qui dirigent ce nouveau champ, soit cette nouvelle dimension. Sinon, les instruments avec lesquels on vient et qui ont servi à connaître, à diriger et aussi à diagnostiquer le plan précédent, ne vont pas servir dans l’autre champ de conscience et d’investigation. Que manque-t-il donc aux mathématiques ? Les mathématiques ne sont pas des sciences qui manquent d’envergure, qui sont sur une fausse piste, qui manquent d’initiés ou quoi que ce soit d’autre. Il y a tout simplement à créer, comme à l’intérieur de toutes les sciences, une ouverture, et c’est cette ouverture-là, qui va permettre aux mathématiques de pouvoir concevoir ce que Dieu géométrise. Ainsi lorsque l’on essaie de comprendre quel est le développement de l’univers, quel est le développement de sa chaleur, le taux de coefficient de son refroidissement, la vitesse de l’expansion, ou l’unité de temps, on ne va plus se baser sur des formules qui viennent du monde physique, mais l’on va au contraire découvrir des équations qui seront propres à cette quatrième dimension. C’est un peu comme si à chaque dimension existait l’instrument capable de l’appréhender. Ce qui ne veut pas dire qu’un seul et même instrument ne peut pas donner la vérité sur l’univers depuis son point le plus éthéré jusqu’à son point le plus dense. Étant donné que tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, une science véritable doit pouvoir se formuler de la même manière, depuis son point le plus éthéré jusqu’à son point le plus physique. C’est-à-dire qu’une fois que les sciences auront fini d’investiguer champs par champs les différentes dimensions et les différents aspects de la vie, de la condition de l’homme et de la création, elles vont pouvoir tirer une synthèse, qui va permettre de résumer toutes les théories, toutes les formules, toutes les équations et trouver la formule de base qui permet de comprendre l’univers, depuis son point le plus éthéré, jusqu’à son point le plus dense. Mais avant, il va falloir faire ces paliers. Que sont donc véritablement les mathématiques ? Une approche du réel. En même temps que ce soit sa grande richesse, c’est aussi le grand désavantage des mathématiques. Les mathématiques ne considèrent de prime abord, que ce qui est réel et réclament une réalité à tout ce qu’elles approchent. Lorsqu’il s’agit de comprendre une zone plus éthérée, une zone un peu plus abstraite qui échappe aux lois de la physique pure, les mathématiques deviennent limitatives, au lieu de continuer leurs projections expansives dans l’apport de données nouvelles, d’abstractions et de conceptions possibles. Ce qui veut dire, que la réalité, ou ce que l’on croit être la réalité, ne s’arrête pas à ce qui est démontrable, mais qu’il faudra bien admettre un jour, qu’il existe quelque chose que l’on ne peut démontrer, mais plutôt quelque chose que l’on doit expérimenter. Les mathématiques doivent devenir expérimentales. Et c’est là où les mathématiques sont complètement anéanties par une autre de vos sciences, qui de toute manière sera toujours le fer de lance des découvertes, c’est la physique. Les mathématiques sans la physique ne valent rien, de la même manière, la physique ne peut pas avoir de racine et de sève sans les mathématiques, parce que les deux conceptions vont l’une avec l’autre. Mais les mathématiques seront toujours, en quelque sorte, l’antistar de la physique. Pourquoi la physique est-elle plus importante que les mathématiques ? La physique s’occupe de concept beaucoup plus abstrait, et est beaucoup plus ouverte à admettre ce qui n’est pas démontrable. Ce qui ne veut pas dire qu’elle est prête à admettre ce qui n’est qu’hypothétique, car à ce moment-là elle deviendrait une science fausse, une science sans application possible, sans formulation possible, ouverte à toutes les folies et toutes les suppositions. Ce qui fait que la physique est supérieure aux mathématiques, c’est qu’elle entre dans le champ d’investigation, que l’on appelle l’espace et le temps et la contraction des deux. Ainsi, en analysant ce qui est infiniment petit, on comprendra ce qui est infiniment grand, parce que la physique est expérimentale, alors que les mathématiques ne le sont pas. C’est pour cela qu’il ne sert à rien de créer deux branches différentes, en fait, cela fait une seule et même branche. Mais revenons à ce Dieu qui géométrise et qui ressemble, un peu par là donc, aux mathématiques. Qu’elle est la force, la puissance et la science des nombres, ou plutôt je dirais des proportions ? Lorsque vous imaginez des nombres, vous imaginez, un, deux, trois, etc. et ainsi vous limitez une expression, qui ne peut avoir son expression que dans la mesure où elle est comprise comme proportion et non plus comme mesure. Quelle différence existe-t-il entre une mesure et une proportion ? Une mesure est quelque chose de limité. Lorsque l’individu pense à mesure, il a un cliché limitatif, tant de centimètres, tant de secondes, tant de vibrations, c’est quelque chose de limitatif. La proportion implique le volume, alors que la mesure ne l’implique pas. La proportion est donc à trois dimensions, il va falloir admettre le nombre comme étant un volume et non plus comme une mesure. Tant que les architectes, considéreront le nombre comme une mesure, ils n’arriveront pas à bâtir des formes divines, ni même à se sentir bien dans ce qu’ils bâtissent et ce qu’ils bâtissent n’aura aucun rayonnement, ils n’apporteront rien à l’édification initiatique d’une civilisation. Il faut donc qu’ils commencent à comprendre et à concevoir le nombre comme étant un volume, lui admettre donc une troisième dimension. Quel est ce volume, quelle est cette troisième dimension dont je parle ? Lorsque l’on considère qu’un nombre est une proportion, on lui admet un certain champ vibratoire. Donc, cette proportion une fois créée sur un plan bien physique, crée tout un champ vibratoire. C’est en tout cas ce que les initiés autrefois ont compris et c’est ce qui leur a permis de créer les ondes de formes qui existent encore aujourd’hui : les pyramides, les cathédrales. Pourquoi ces lieux sont-ils plus spécialement sacrés que d’autres ? Qu’ont-ils de plus, ou qu’ont-ils de mieux ? Ce n’est pas que leur architecture soit meilleure, ce n’est pas qu’elle soit hautement divine ou hautement initiatique, mais elle tient compte du fait, que le nombre est une proportion et qu’il peut dégager un volume. Et ainsi, l’initié va pouvoir jouer avec ce volume, dans lequel est inséré un champ magnétique. Tout volume inclut un champ magnétique. Dès que vous tracez, dès que vous formez par exemple un cube, et que vous vous positionnez à l’intérieur de ce cube, vous vous trouvez à l’intérieur d’un champ magnétique. C’est ce qu’on appelle le rayonnement de la forme, ou l’onde de forme, comme vous voulez. Un carré, n’a aucun rayonnement, dès qu’il y a volume, il y a champ magnétique. Quelle est l’importance de ce champ magnétique, par rapport au Dieu qui géométrise ? Ce champ magnétique est primordial, parce que c’est à l’intérieur de ce champ magnétique qu’il va pouvoir décider de l’attirance ou de la répulsion des atomes et des particules entre eux et entre elles. C’est-à-dire que c’est à l’intérieur de ce champ magnétique que vont se décider toutes les façons de créer l’univers, toutes les compositions de l’univers. C’est ce champ magnétique qui va permettre à l’atome d’en attirer, ou d’en repousser un autre, de déterminer s’il va devenir, après transformation à travers une molécule, de l’eau, la cellule d’un foie, la cellule d’un épiderme, ou la cellule d’une fleur. Ainsi, selon les proportions des nombres, les champs magnétiques vont être différents, vont avoir des notes différentes, exactement comme sur un instrument de musique, et ces différents champs magnétiques, se rencontrant les uns les autres, composent toute la richesse et toute la diversité de la création. Autrement dit, il y a là, une application un peu plus dense de ce que l’on estime comme étant les rayons sur un plan ésotérique. Ces champs magnétiques sont des sortes de support à ces rayons primordiaux qui composent l’univers et qui maîtrisent l’univers, mais ils ne sont pas les rayons. Ils en sont en quelque sorte la dynamo, de manière à électriser, à charger tous les atomes, toutes les particules de l’univers et à les rendre un petit plus denses, à les rendre surtout opérationnels. Une fois que la capacité d’être opérationnelle est incluse dans l’atome, l’atome connaît son plan, ce plan qui lui est ordonné, il en est comme imprégné, comme marqué d’un sceau. Alors, le nombre d’atomes déterminés pour la création, le nombre d’atomes déterminés pour ce qui doit être créé, rentre en jeu et se précipite dans l’univers, ces atomes précipitent en même temps, tout le champ magnétique dans lequel et dans lesquels ils sont nés. De ce fait, tout ce qui est créé, émane un champ vibratoire et a, de par sa naissance, un potentiel magnétique. Ce potentiel magnétique est une charge électrique négative, qui va permettre, à ce qui est créé, de recevoir ce qu’il y a de supérieur à lui. Lui, créé de manière dense et physique, ce qui représente la matière, va pouvoir recueillir ce qui est positif, l’esprit. Un atome qui serait chargé de façon positive, ( imaginons que cette folie puisse exister dans l’esprit des adeptes et des Dieux ), ne recevrait jamais l’esprit, ne recevrait jamais les âmes et rien de ce qui va pouvoir maintenir la vie de l’univers. Un atome, de par sa vibration, de par son essence et la nécessité de l’univers, est toujours négatif. C’est pour cela, qu’il symbolise aussi la formation première de la matière, qui, elle-même est négative. L’esprit est positif, parce qu’il est celui qui est émis, alors que l’atome ou la matière est celui qui reçoit. De cette manière, lorsque l’atome reçoit l’esprit, donc lorsque la terre, la matière reçoit l’esprit, il y a une dynamisation entre les deux qui se crée comme par friction. De là naît un troisième axe, une troisième énergie, si vous préférez un troisième rayon, qui devient en quelque sorte le fils de Dieu. Ce principe évolutif est en chaque homme, chaque animal, chaque créature de l’univers, chaque pierre, chaque comète, chaque planète. C’est la friction entre la matière et l’esprit, qui crée ce principe évolutif, en même temps qu’un principe d’auto-conscience, et de conscience absolue. Si l’on analyse l’atome de par sa tension vibratoire, on s’aperçoit qu’il ne dégage pas de conscience. Un initié qui essayerait de se projeter dans l’atome pour voir ce qu’est l’atome, ne rencontrerait que de l’énergie dans un niveau d’auto-conscience extrêmement réduit, donc inexistant. Puis, en regardant le principe athmique, ou si vous voulez l’âme qui descend en chaque chose, il s’apercevrait, qu’elle est au contraire, extrêmement consciente, mais qu’elle est perdue comme dans une sorte de nébuleuse, de conscience trop parfaite, qui lui empêche l’action, le déterminisme, le choix, donc le principe créatif. En unissant ces deux opposés, le troisième aspect est dégagé, soit le fils de Dieu, le principe évolutif qui va pouvoir dire « Je » face à l’univers. La matière ne dit pas « Je », elle dit « nous », l’esprit ne dit pas « Je », il dit « Je suis cela », en unissant les deux on obtient le fils qui dit « Je suis », et de là commence toute l’aventure humaine, toute l’aventure de la création. Lorsque les mathématiciens veulent essayer de comprendre ce phénomène, lorsqu’ils veulent essayer de le formuler, d’en faire une théorie, il se trouve que la simple démarche avec laquelle ils abordent le sujet ne leur permet pas de comprendre comment espérer une formulation. Tant que l’on ne s’occupe que de ce qui est tangible et que l’on ne voit que par trop ce qui est réel, tout ce qui appartient à une surréalité apparaîtra aux yeux du mathématicien ou du physicien comme une irréalité. Or, il se trouve que tout ce qui est surréel est une grande vérité, mais là, on croit que ce qui est sa vérité est la seule réalité. Montre-moi, permets-moi de toucher et je croirai. Donne-moi à supposer, alors je ne crois plus. Ma réalité s’arrête à ce que je peux comprendre par des formules, qui elles-mêmes ont été attachées à ce que je peux voir, sentir, regarder. Donc, à un moment donné, il faut créer dans l’esprit un décrochage, et non pas admettre dans une grande folie collective tout ce qui est hypothèse. Les mathématiques ne doivent jamais s’orienter vers la formulation des hypothèses, sinon, elles ne sont plus un moyen de recherches ou de découvertes. Elles doivent supposer qu’il existe une réalité supérieure, une dimension invisible. C’est cela qui peut faire basculer tout entendement, permettant d’aller beaucoup plus loin, la réalité de l’invisible étant vécue comme une surréalité, et non pas comme une irréalité. En fait qu’elle est la limite des mathématiques ? La limite des mathématiques ne vient pas des mathématiques elles-mêmes, mais des cerveaux qui utilisent les mathématiques. Les mathématiques ont un pouvoir infini de formulation . Pourquoi tout l’univers, toute la création et même les principes d’évolution peuvent-ils se résumer à des nombres ? Tout étant complémentaire, lorsqu’il y a une énergie, cela signifie qu’il existe une loi : être maintenue par l’action des proportions, donc des nombres, des sons, des couleurs. Chaque couleur correspond à un nombre, à un volume, à un champ magnétique, à un champ vibratoire et à une densité spécifique d’atomes dans son propre champ vibratoire. Cela correspond aussi à une loi et aux maîtres de cette loi, donc à un Koumara dans l’univers. Ce que vous appelez aussi les êtres planétaires ou les Dieux, si vous préférez, les Dieux planétaires. Donc, cela ne veut pas dire qu’il y a les nombres et la géométrie, cela ne veut pas dire qu’il y a les rayons et l’énergie. Toutes ces choses sont une seule et même expression. C’est pour cela que toutes ces sciences ont lieu sur la terre. Si elles n’existaient pas au ciel, elles ne pourraient pas avoir lieu sur la terre. L’homme étudie à sa façon, mais il ne peut étudier que ce qui existe au ciel. Ainsi il peut être père et mère, que parce que le principe existe lui-même dans l’univers. Il peut être artiste, que parce que le principe de beauté et de création existe lui-même dans l’univers. Il peut être mathématicien, que parce que le principe des nombres existe lui-même dans l’univers. Mais se limiter à dire que telle chose prime sur telle autre, c’est faux. C’est comme l’individu qui ne s’attacherait qu’à être philosophe, ou qu’à être mathématicien, ou qu’à être artiste, en négligeant toutes les autres capacités de l’esprit et de ses énergies. Donc, il faut pouvoir dans une grande envergure d’esprit, tout admettre. La science dont nous venons de parler, bien qu’elle passe pour une science concrète, va nécessairement déboucher sur l’abstrait, car de plus en plus en étudiant et en voulant formuler l’espace, les hommes seront obligés d’admettre la dimension invisible. À l’heure actuelle, ce qui fait une sorte de patinage, de retard, c’est tout simplement la peur d’admettre cette invisible, d’admettre la quatrième dimension, d’admettre la dimension de l’esprit et des énergies. Pourquoi l’homme a-t-il cette peur ? Cette peur ne vient pas du fait que l’homme craint cette dimension, mais il craint qu’en admettant qu’elle existe, cela l’oblige à renier tout ce en quoi il croit à l’heure actuelle. Donc il a peur de lui-même et non pas de cette autre dimension, pas plus que des mathématiques ou de quoi que ce soit d’autres, encore et toujours il a peur de lui-même. Peur de ne pas avoir su avant, peur de ne pas avoir reconnu avant, peur de s’être trompé. L’homme est un être immensément orgueilleux. Il y a énormément de chercheurs qui sont prêts à admettre cette autre dimension, à admettre cette ouverture, mais qui, pour ne pas se renier totalement, préfèrent continuer et persister dans leur voie traditionnelle de découvertes et de recherches.
|