Psychologie Cosmique 07-11-87 2/4 Les 7 planètes, nommées sacrées par A. Bailey, sont-elles le siège des Élohims? Est-il possible, en occident, d’aller vers les forces cosmiques Le gardien du seuil. Différence entre télépathie mentale et du plexus solaire. Que penser des voyages en corps astral? Question : Est-il possible en Occident d’aller vers les forces cosmiques sans passer par Jésus Christ ? Pour les civilisations qui croient en une force supérieure unique, mais qui ignorent tout de Jésus Christ que se passe-t-il ? Le Christ va-t-il devenir un intermédiaire valable pour l’univers entier entre les différentes civilisations et les forces supérieures du cosmos ? Cette question révèle un grand mystère, celui du Christ. Car il y a une grande confusion à propos de cet être, de cette énergie. Tout dépend depuis quel plan on considère et on regarde le Christ. Comme je vous l’ai déjà dit, depuis notre plan, ce qui est christique, ce qui est Christ, est tout simplement, mais formidablement, la vie Une. Donc, pour nous, le Christ est avant tout cet être fabuleux, que nous adorons nous-mêmes et qui est dans le soleil, et qui maintient tout le système solaire, qui ordonne aux différentes hiérarchies, qui maintient la vie jusque dans votre cellule.
C’est le principe de la vie et le principe de l’évolution, c’est donc ce que d’autres appellent le rayon Deux. La vie et l’évolution de cette vie, sont le principe christique. Maintenant lorsque l’on descend l’échelle de la création, comme nous avons expliqué tout à l’heure pour la projection des Élohims, il se trouve que l’aspect christique se projette dans les différents plans de la création, même si le Un est universel, du point de vue de la manifestation de la vie, à l’intérieur des manifestations de la vie, il y aura des postes christiques, qui servent de relais à l’énergie christique Une qui se trouve dans le soleil et qui en fait est comparable à l’ange solaire. Beaucoup de personnes attirées par le soleil, par l’entité solaire, par l’ange solaire, ont une démarche profondément christique, mais leur culture ne leur permet pas de comprendre que leur démarche est christique. Car le Christ dans beaucoup de culture est une chose et l’ange solaire autre chose. Revenons à ces postes du Christ. Pourquoi y a-t-il cette nécessité de la création de différents postes du Christ, de projections d’aspects Christiques ? Tout simplement, parce que le rayon majeur de votre système solaire correspond à l’entité christique, c’est-à-dire le rayon Deux, et que toute évolution ne peut être consommée que par l’action du rayon deux qui est lui-même le rayon de l’évolution puisqu’il est le rayon de la vie. Il est le rayon du mouvement, et c’est dans le mouvement qu’il y a aussi bien la vie que l’évolution de cette vie. Et c’est pour cela que depuis la nuit des temps, en passant à travers toutes les religions, toutes les traditions qui existent, vous retrouvez ce poste-là, que l’on appelle le poste christique ou pas, on retrouve cette vibration-là. En quelque sorte l’agneau de Dieu qui vient, qui est la vie, qui donne la vie et qui en partant, en retournant dans sa dimension, laisse son manteau pour que la vie continue. C’est ce qu’a promis le Christ dans les écritures, et c’est ce qui se passe. Ainsi on a plus connaissance des Maîtres travaillant sur ce rayon-là que sur les autres, et que certains rayons sont complètement occultés par rapport au chef de file qui préside le rayon. Parce que ce sont des rayons devenus complètement ésotériques, alors que le rayon deux, celui du Christ, celui de votre système solaire, est devenu un rayon exotérique, c’est-à-dire manifesté, capable d’être intelligencé par l’homme et connu de l’homme même profane. Alors est-ce que l’humanité doit être sauvée et ne sera sauvée que par le Christ ? Si l’on considère uniquement le terme vibratoire, je dirais oui. Mais le Christ c’est aussi Bouddha, Jéhovah, Le Grand Saint des écritures musulmanes, des écritures de toutes les autres religions du monde, passées, présentes, ou à venir. Ce qui compte avant tout, c’est la vibration et l’aspect. Le fait qu’il y a deux mille ans, un être ait plus précisément démontré ce rayon, et a donné lieu à une religion et à un nom, qui depuis est connu comme étant le Christ, est un fait qui vous est contemporain, donc il est fort dans votre esprit. Pour nous c’est le fait le plus ancien du monde. Donc, il vous semble que ce n’est que par cette dernière révélation, cette dernière manifestation du Christ, que le salut de l’homme pourra se faire, pour quelques-uns, c’est leur foi. Dans le principe c’est vrai, mais dans la connaissance lucide et absolue du mécanisme et des lois, c’est faux. Ce n’est pas la manifestation qu’il y a eue il y a deux mille ans, cinq mille ans, ou dix mille ans, ou qu’il y aura demain, qui va sauver l’homme, parce que c’est toujours le même à la base. Lorsqu’un individu fait une démarche vis-à-vis du Christ, il doit se dépouiller de toute religion. S’il ne l’est pas, il va prier une idole, il va prier Jésus. Jésus était un être dont le cœur était si puissant, qu’il a accepté de mourir, afin de révéler le Christ cosmique. Il lui a prêté sa chair, il lui a prêté ses jours, afin de révéler son royaume aux hommes aveugles. Si donc vous priez Jésus dans une démarche religieuse, vous aimez une idole, et vous n’êtes pas mieux que les Égyptiens qui adoraient les statues, en ayant complètement perdu la signification vibratoire et sacrée. Ce que vous devez prendre par rapport aux religions, c’est toute l’essence et le rituel qu’elle permet. La religion est avant tout cela, un rituel pour contacter, pour communier avec une énergie. Tout le dogme qui est autour, n’est en fait, que la culture qui a été nécessaire pendant un certain temps pour faire en sorte que le rituel, qui s’accomplissait, soit intelligible pour les gens. Si on se connaît, si on connaît son cœur, son degré de dépouillement, son intention spirituelle, on n’a pas besoin d’attendre et de passer par tous les postes qu’autrefois on demandait, parce que l’homme d’aujourd’hui est quand même beaucoup plus instruit, connaissant, ésotériquement formé. Autrefois si un jeune homme des campagnes avait une pulsion spirituelle intérieure et qu’il allait voir le Maître de l’église, il lui fallait être formé, il lui fallait même souvent apprendre à lire parce qu’il ignorait même l’alphabet. Et avant de pouvoir officier, il devait apprendre à lire, et ainsi, il avait un poste à conquérir. Si aujourd’hui vous connaissez à peu près ce que peut être l’énergie, c’est avant tout parce que votre culture vous le permet. Aujourd’hui en ayant des énergies telles que l’électricité, le nucléaire etc. et ayant ce mot-là, énergie, votre cerveau est habitué à ce concept abstrait. Ceci étant adapté, bien sûr, à la sensibilité d’une civilisation, à la capacité de ses chakras, à la capacité de la race. C’est pourquoi, régulièrement les religions tombent, ou les mouvements tombent, parce que ce qui était absolument utile il y a quelques siècles, ne l’est plus maintenant, et même cela devient une aberration. Donc, ce qui reste c’est tout simplement la ligne de la pulsion de la sagesse, de la communion, le rituel, mais toutes les choses annexes doivent être renouvelées. Si vous voulez absolument fusionner avec cette énergie, avec cet être qui veille sur vous comme le père lui-même, il faudrait que vous ayez à propos du Christ, une démarche complètement dépersonnalisée. Il faut vous dépouiller de tout ce que la religion ou de tout ce que certains textes ont écrit à propos de lui. Or, même si on ne détient que cinquante pour cent ou même plus quatre-vingt-dix pour cent d’une réponse, et d’une vérité, il ne faut jamais être satisfait avant d’avoir les cent pour cent. Et la démarche véritable du disciple est celle-là. D’accord je connais telle chose, très bien, mais je vais continuer à travailler et je vais accepter d’être renouvelé, et éventuellement laisser ce que je sais, pour accepter d’en savoir plus. Cette capacité d’être renouvelé, c’est ce qui fait la force du disciple, le tonus du disciple et le succès du disciple. Si justement ils y sont agrippés, ils font la preuve que ce n’est pas la vérité, car celui qui a la vérité, a les bras ouverts et libres et un sourire large comme le soleil. Il ne cherche même pas à défendre la vérité, parce qu’il connaît le plan et l’évolution, et il sait très bien que chacun arrivera à la vérité, quand il le voudra bien, quand il le pourra, et qu’il ne sert à rien de le forcer, de lui démontrer le précepte de la vérité, ou de le critiquer, parce qu’il a fait ceci, cela et que ce n’est pas spirituel. Occupe-toi de ta couverture et de ton oreiller, et tu dormiras bien. Ne va pas critiquer la peinture de la chambre du voisin, occupe-toi de toi avant tout. Vous reconnaîtrez un disciple, un vrai, à cela. Il admet la limite chez l’autre et il ne le critique pas. Il admet que l’un soit un idolâtre, il va lui sourire, l’aider et l’aimer d’autant plus qu’il est limité, alors que celui qui a deux sous de vérité et parce qu’il en a deux sous, se sent déjà fort riche, s’en orgueillit et va critiquer celui qui est limité, celui qui commet quelques erreurs. Le véritable disciple a un acte de compassion sur les autres hommes et c’est ce qui lui permet d’être libre. Un être qui est plein de compassion, est un être qui a compris ce qu’est le plan, alors qu’un autre qui n’a pas compris le plan, critique, juge, et dit : « cet homme ne me convient pas, ne me plaît pas ». En fait, il ne se supporte pas lui-même et dès qu’il rencontre des gens différents de lui-même, il ne supporte pas la relation. Il faut vous dépouiller pour rencontrer la vérité et se dépouiller ce n’est pas laisser tomber tous les bijoux, ne plus porter de pulls luxueux, de belles chaussures, de ne rouler plus qu’en vélo dans les villes, faire vœux de ceci, faire vœux de cela, non. Se dépouiller est avant tout un acte mental, et c’est pour cela que la plupart des disciples ne comprennent rien à l’ascèse. Croyez-vous que Dieu et les Maîtres réclament cette chose ? Non. Ils ne se nourrissent, ni ne s’abreuvent du sang de la peine, du sang de la souffrance des hommes. Au contraire, plus l’homme souffre, plus l’homme saigne, et plus le Maître doit souffrir avec lui, parce que la vie est une et que chaque membre de cette vie est associé. Ce qui fait que, lorsque dans un point du monde un disciple ne comprend pas, pleure, souffre, son Maître souffre et pleure avec lui. Il souffre de sa même souffrance, parce qu’il est son Maître, et que de par la loi cosmique de responsabilité et de correspondance, ce qui se passe en son disciple est vécu par le Maître. Ce qui correspond à la parole de Jésus : « Tant qu’il restera une brebis perdue et égarée, toute l’humanité sera perdue et égarée », même si toutes les autres brebis sont rentrées au royaume. C’est à cause de cette loi de correspondance, parce que la vie est une. Imaginez que votre doigt, parce que vous n’avez pas réussi à le contrôler, à l’éduquer, fasse mille choses désordonnées que vous ne voulez pas. Par exemple, il va se glisser dans le cou de votre voisine. Votre voisine est offusquée et vous recevez une gifle. C’est toute votre face qui reçoit la gifle, ce n’est pas le doigt. Allez expliquer à votre voisine que vous ne contrôlez pas votre doigt, elle ne va pas vous croire. Il en est de même entre les disciples et les Maîtres, entre les profanes et les Maîtres, parce que toute la vie est une. Ainsi Christ est responsable face au Père de la création. En fait, si on analyse du point de vue des responsabilités, le Christ est beaucoup plus votre Père que le Père qui est aux cieux, parce que c’est lui qui véritablement prend soin de vous, vous démontre le bien, et se sacrifie pour vous, et à son image, tous ceux qui veulent être disciples. Ce qu’il faut donc comprendre, c’est qu’un individu, lorsqu’il est sur le cheminement spirituel et comme nous l’avons dit tout à l’heure, qu’il devient la cellule un véritable organe, il se charge en même temps d’une responsabilité. Tout est responsabilité dans l’univers. C’est pour cela, qu’un être humain qui n’arrive pas à s’assumer, qui n’arrive pas à être responsable, du point de vue spirituel j’entends, ne pourra jamais être une personne fiable pour les Maîtres et obtenir un travail à faire, qu’il soit invisible ou visible d’ailleurs. Ce qui compte, avant tout, c’est la fiabilité, donc la capacité à endosser la responsabilité, et endosser cette responsabilité n’est pas quelque chose de difficile, mais cela paraît souvent une montagne à faire pour des disciples. Les disciples voient la responsabilité comme une souffrance. Si j’ai la responsabilité, je vais être retardé, je vais devoir revenir, parce que des gens vont être dépendants de moi, parce que des évolutions vont dépendre de ma propre vibration, alors ils ne veulent pas de cette chose. Il existe un chemin dans le monde spirituel qui consiste à se débarrasser de toute responsabilité. Les êtres illuminés de cet ordre ne passent pas par le soleil, donc ne passent pas par le Christ, ils vont directement au Père. Mais lorsque l’on suit le cheminement, je dirais, traditionnel, lorsque l’on veut à la manière du Christ, aider l’humanité, aider toute la matière en quelque sorte, aider les animaux, les fleurs, l’atome lui-même, alors on rencontre le Christ et par lui le Père. Sinon on est complètement dévié sur le Père et l’individu ainsi illuminé s’en va complètement hors du système, et n’a plus aucune relation avec les hommes. Il continue son chemin de manière solitaire. Un être qui sait prendre des responsabilités spirituelles, ne fera pas forcément quelque chose de visible, souvent, les plus grandes responsabilités sont invisibles, elles sont de l’ordre de la vibration, de l’ordre du sacrifice du rayonnement, du sacrifice de l’âme pour l’humanité et cela n’a pas besoin de se voir, ni de se connaître, cela se fait. Il y a grandeur à partager cette responsabilité avec les Maîtres. Beaucoup de gens veulent rencontrer le Maître, mais lorsqu’on leur présente la responsabilité ils disent non. Et pourtant, s’ils arrivent à rencontrer le Maître, c’est bien parce que le Maître a pris la responsabilité de rencontrer le disciple et de souffrir avec lui si le disciple n’avance pas. Pensez toujours à celui qui se sacrifie pour vous et ainsi, vous arriverez à vous sacrifier pour vous-même, et ensuite pour les autres. Question : Qu’est-ce donc techniquement le gardien du seuil, et pourquoi l’a-t-on nommé de cette manière-là ? Car s’il y a mystère autour de cette chose, c’est surtout à cause de sa dénomination. Chaque fois que l’individu va changer de taux vibratoire, de manière radicale et absolue, et pas simplement en augmentation, mais en type vibratoire, toute la somme de ce qu’il a vécu, connu, fait ou pas fait, mal fait ou bien fait, toute la somme de ce qu’il est en esprit de manière consciente ou inconsciente, tout son astral exacerbé, dans les trois dimensions de l’astral, vient vers lui. Non pas pour l’empêcher d’aller plus loin, mais parce que le type vibratoire, que l’individu cherche à incorporer, ne peut être incorporé que si toutes ses scories ont été brûlées. Sinon, il y a rencontre avec les profondeurs infernales, ou sombres, tout dépend de l’individu. À ce moment-là, il y a prise de connaissance de vos ténèbres, du gouffre, et vous n’arriverez plus jamais à vous séparer de cette vision, à l’oublier. Rencontrer le gardien du seuil est plutôt le lot des magiciens, car l’initié qui évolue normalement, je dirai gentiment, à la vitesse de croisière comme vous dites, celui-là ne rencontrera jamais le gardien du seuil, parce qu’au fur et à mesure de son évolution, il va automatiquement brûler ses scories, brûler ses fantasmes, brûler ses illusions, brûler son karma. Par contre les individus usant trop de la projection astrale par exemple, de la divination, mais poussée à un degré vibratoire très fort, ou ceux accomplissant les actes de magie, alors ceux-là, oui, peuvent rencontrer le gardien du seuil, c’est-à-dire, leur double, de manière négative. Bien que cela ne soit pas absolument de la négation. C’est tout simplement la somme des choses qu’ils n’ont pas encore accomplies ou qu’ils ont mal accomplies et qui restent ou sont devenues ténèbres. Tout ceci est une nécessité, non pas que cela soit un cap imposé par les Maîtres ou par la création. C’est comme quelqu’un, avec deux grandes valises, qui voudrait monter dans un train dont la porte serait extrêmement étroite. Il aurait beau essayer d’entrer, il n’y arriverait pas. La grande décision va être de laisser tous ses bagages, vêtements, bijoux, argent. C’est cela le gardien du seuil. Laisse tout ce que tu possèdes, laisse tout ce à quoi tu crois, laisse tout ce que tu n’as pas fait et que tu voudrais faire, tous les désirs, tous les projets, toutes les projections, et nettoie ce que tu as mal fait. Si le gardien du seuil a été décrit d’une manière aussi terrifiante, c’est parce que les individus qui s’adonnent à des rituels pour convoquer des entités, lorsqu’ils arrivent à monter jusqu’au point où leur vibration peut chavirer, peut basculer, à force de jeûnes, d’invocations et de formules magiques, dans des lieux telluriques et locaux appropriés aux phases astrologiques les plus propices, ils rencontrent le gardien du seuil, puisque leur démarche est plutôt une démarche occulte, magicienne, une démarche de la volonté, plutôt qu’une démarche spirituelle, donc une alchimie de transformation. C’est pratiquement et uniquement dans ces rituels-là que l’on a le risque de rencontrer le gardien du seuil, parce que pour détenir le pouvoir du son et le pouvoir de la flamme, il faut avoir un rituel et des formules magiques qui transforment le type vibratoire de l’individu. Si le type vibratoire de l’individu n’est pas transformé, l’individu ne pourra même pas entendre le son qu’il cherche, le son du pouvoir, le son qui permet la destruction instantanée de toute vie, ou la construction instantanée de toute chose. Pour pouvoir entendre le son, il faut se hisser à un tel niveau dans la vibration, que l’individu doit pratiquement sortir du règne humain, pour entrer dans le règne surhumain, le règne des Maîtres. Mais comme il y entre de façon artificielle, tous ses coins sombres vont se ruer à sa face et à sa conscience. Donc ne vous souciez pas de votre gardien du seuil, car vous vivez avec lui et vous remarquez qu’il n’y a pas de problème, tant que vous n’en prenez pas conscience. Par contre, lui a conscience de vous, et c’est lui qui justement provoque en quelque sorte les épreuves, parce qu’il est la somme de votre karma, de vos ignorances et des obligations à remplir en cette vie. Dans la mesure où vous ne faites aucun rituel de magie, ne vous souciez pas de lui. Par contre, le jour où vous en faites, ayez un grand souci de lui et c’est à ce moment-là, qu’il vous faudra faire des rituels très proches, en préparation des cérémonies, de la messe, pour justement accélérer la combustion, la disparition de vos scories, de vos karmas etc. Mais ces préparations-là sont tellement longues et parfois douloureuses, que la plupart des magiciens veulent d’abord le pouvoir. Lorsqu’un un être veut réellement créer, faire ou accomplir un rituel de magie, il lui faut pratiquer à la manière d’un prêtre, car la magie et la prêtrise sont une seule et même chose. Sauf que, dans un cas le prêtre donne à l’humanité, et dans l’autre, le mage prend pour lui-même. Il n’y a pas trente-six manières d’appeler l’énergie, de l’incorporer et éventuellement de la rayonner. Tout est magie en quelque sorte, mais ce qui fait la différence entre les magies c’est la décision du cœur et du mental de l’officiant, parce que l’énergie peut être universelle, ou vécue de manière égoïste, vécue de manière noire. Donc un être qui veut véritablement déclencher le pouvoir, faire des actes de rituel et de magie, s’il veut le faire sans danger, il doit se préparer comme un prêtre. Car, même si le rituel s’est bien passé, cela peut devenir catastrophique. Lorsque vous effectuez un rituel, il y a la cérémonie d’un temps bien présent où descend l’entité, et cela veut dire aussi, qu’en même temps vous êtes ouverts à l’entité, et cette ouverture ne se referme pas lorsque vous avez renvoyé l’entité. Spirituellement, astralement, vous êtes restés ouverts. Et c’est à cause de cette ouverture qui reste béante, que vous devez pendant un temps égal, continuer l’abstinence après le rituel, pour que cela se referme gentiment et que la protection continue à s’exercer. C’est pour cela qu’il y a de par le monde, des tas de gens qui ont fait des rituels d’appel sans problème, et qui pourtant avec le temps, se trouvent possédés, ou se trouvent investis ou détruits, détériorés, de la même manière que si le rituel n’avait pas fonctionné. C’est à cause de cela. Rappelez-vous bien, que dans toute démarche occulte, il y a ouverture, et lorsqu’il y a ouverture il faut protéger cette ouverture, de peur que quelque chose de négatif, d’astral, ne s’y loge. Ensuite et au fur et à mesure des rituels que vous pouvez faire, l’ouverture va devenir bien sûr permanente, mais la protection va aussi devenir permanente, chose qui n’existe pas au début. Donc lorsque vous commencez un rituel sachez bien que vous avez le devoir de le poursuivre, au moins pendant plusieurs années, si ce n’est tout au long de votre vie. Ce qui fait, qu’un homme, s’il arrête d’un seul coup un rituel qui s’est fort bien passé pendant des années, sans penser à renvoyer absolument toutes les énergies et en quelque sorte résilier son contrat avec les entités pour que cette ouverture se ferme, va être détruit petit à petit, sûrement, lentement il sera détruit. Cela commencera par la santé mentale, puis cela suivra dans le corps et en très peu de temps il mourra. Donc lorsque vous faites un rituel, il faut absolument vous engager à le faire toute votre vie, même si ce n’est qu’une fois par an, mais il faut vous engager à le faire votre vie durant. C’est l’esclavage qui tombe sur vos épaules pour ceux qui veulent être des magiciens. Lorsque vous voulez le pouvoir, il faut porter la responsabilité de ce pouvoir et assumer l’exigence de ce pouvoir, sinon ne faites rien. Vous allez me dire qu’aujourd’hui on parle beaucoup de pouvoir, d’énergie, de rituel, c’est parce qu’aujourd’hui cela doit être ainsi.
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