Psychologie Cosmique 17-10-87 3/3 La communication.
La Bible nous parle des Élohims. Ceux qui sont venus du ciel étaient-ils des extraterrestres au sens où nous l’entendons? En ce qui concerne les extraterrestres, qui se déplacent dans des engins spatiaux, quel est leur but ?Il faut savoir si tu veux que je parle des Élohims ou des extraterrestres, parce que les discours sont différents. Parlons des Élohims. Les Élohims, en tout cas ceux qui sont décrits dans la bible, ne se rapportent pas du tout aux extraterrestres. Mais ils se rapportent à des esprits extraterrestres, ça, oui. Mais qu’entendons-nous à ce moment-là par extraterrestre ? Dans les différentes religions, dans les livres de sagesse, les Dieux qui ont participé à la formation du monde et de l’humanité, portent les noms que la langue et la culture de ces religions et de ces livres de sagesse pouvaient traduire et l’exprimer au mieux. Les Élohims font référence aux grands Archanges de l’humanité, qui veillent au développement de l’humanité. Mais à ne pas confondre avec les Archanges de la Bible, car c’est autre chose.
Il faut bien comprendre, que dès qu’on essaie d’expliquer à un être humain ce qu’est une entité cosmique, automatiquement, toutes ces notions se mélangent, car la nature de ces êtres est d’une telle envergure, qu’on peut facilement les confondre avec des Archanges, à cause de ce que l’on imagine à propos de l’Archange. Qu’est-ce qu’un Archange ?L’Archange est un bâtisseur, il exécute la construction. l’Élohim est son père et le père décrète le plan. L’Archange exécute le plan. Donc, l’Élohim est en quelque sorte le père hiérarchique de l’Archange, même du plus grand. Les Élohims, comme je viens de le dire, sont les pères architectes de l’humanité. Qu’est-ce que cela veut dire, lorsque l’on prétend que Dieu est le père de tous les hommes et que Dieu a tout créé par son esprit, par l’énergie intelligente ? Ce qu’il faut comprendre, c’est que le Dieu unique existe, ce qu’aucune religion, ou culte ne peut nier. Il n’y a que les esprits étroits qui trouvent le moyen de nier son existence ou de le multiplier. N’oubliez pas que la plupart du temps, les raisons de toutes ces argumentations, la racine profonde de tous ces petits problèmes, qu’ils soient intellectuels, moraux ou ésotériques, viennent du manque d’envergure et de compréhension des hommes qui discutent de cela. Lorsque quelqu’un affirme que l’Élohim est ceci et que Dieu est cela, qu’est-ce que l’Élohim en a à faire et qu’est-ce que Dieu en a à faire? Cela ne change pas leur nature, mais cela crée des problèmes immenses entre les deux hommes qui sont en train d’en parler. Les Élohims et les Dieux regardent ce que l’on fait à cause de leurs noms, regardent dans quelle bagarre les hommes se sont embrouillés à cause de leurs noms. C’est ce qu’on appelle les guerres de paroisse, et cela continue depuis des siècles et des siècles et cela durera encore bien longtemps, tant que l’homme n’aura pas accepté qu’il doit être renouvelé, être instruit, de se remettre constamment en question. Alors il verrouille, il s’enferme, il met un toit, des murs et un plancher et il fait sa petite boîte, quel que soit le nom ou la religion, mais il est tranquille dans sa petite boîte. Il est bien au chaud, et il peint les murs avec ses convictions et son credo. Vient un jour celui qui en a assez de le voir enfermé dans sa petite boîte, parce qu’il ne peut même pas parler à son fils et à chaque âge lui dire une vérité supérieure. Il s’approche avec l’intention d’instruire, avec l’intention d’aimer et avec l’épée, il coupe la boîte. Alors, celui qui est dans la boîte se dit : « ce n’est pas le Christ, ce n’est pas Jésus, ce n’est pas le prophète, ce n’est pas le messie, c’est un assassin, c’est un destructeur. Il faut le tuer, il faut s’en détourner, il faut le détruire. Est-ce qu’il croit qu’il va pouvoir casser comme cela ma petite boîte? » et il essaie de la recoller. Mais voila, le messie a toute la patience du monde, il s’approche une nouvelle fois et avec son épée, il coupe de nouveau. Le petit homme qui est dans la boîte, fini par se poser des questions, la peur le ronge. Il se dit : « Tout s’en va, plus rien n’existe, même ma boîte s’étiole. Je n’ai plus de conviction, je ne sais plus qui croire, quoi croire, où aller, qui suivre et dans un grand délire il se tient la tête dans les mains et il se met à hurler. » Le Messie range son épée, croise les bras et le regarde. Et lorsque le petit homme a fini de crier, il le ramasse. Le petit homme tellement épuisé par sa peur et son délire, ne s’aperçoit même pas que le Messie est là et l’a ramassé, que l’énergie du Christ est là. Ce n’est que bien plus tard, lorsque la main du Christ l’aura déjà reposé, qu’il s’apercevra qu’il a été béni. À chaque âge, c’est la même histoire. Revenons à nos Élohims. Ils sont les pères constructeurs de l’humanité, ils sont les différents aspects du visage de Dieu. Ce qu’il faut comprendre, c’est que le Dieu qui vous est le plus accessible, c’est-à-dire, celui qui continue à habiter votre univers local, ce Dieu solaire, pour pouvoir en quelle que sorte accomplir son acte créatif, et surtout remplir sa responsabilité de porter la vie jusque dans le plan le plus bas, se divise en plusieurs aspects, en plusieurs faisceaux, en plusieurs visages, en plusieurs rayons. En même temps que ces aspects créent une unité, chacun de ces aspects vit de manière individuelle, assume sa spécialité, et crée à son tour une hiérarchie d’êtres. C’est cette petite hiérarchie d’êtres, de l’Élohim le plus grand au plus petit esprit de la nature, qui crée un plan physique. C’est pour cela que vous voyez autant de diversités dans la nature, dans les formes, dans les animaux, comme dans les êtres humains. C’est pour cela, par exemple, que vous voyez des guêpes et des abeilles, des fourmis rouges et des noires, des dauphins et des requins. Pourquoi toutes ces choses ? Parce que chaque élément, chaque département en quelque sorte de cette hiérarchie a son droit de création et assume ce droit de créer, mais chacun ne crée que d’après sa nature. Un artiste ne va pouvoir créer que d’après ce qu’il est dans l’esprit, dans le cœur et dans le ventre. S’il est un artiste torturé, son œuvre sera torturée, s’il est un artiste noir, son œuvre sera noire, s’il est un artiste libéré, il va créer la liberté. Ainsi dans la hiérarchie, étant donné que du plan physique tout sert de projection à toutes les entités restées dans le non manifesté, ces entités vont créer en égale mesure avec leur aspect intérieur, leur capacité, leur forme, leur entendement, leur vibration. Mais, puisque telle est la loi dans l’univers, la loi du karma, c’est-à-dire que l’on est responsable et que l’on doit assumer ce que l’on fait, chacune de ces créatures doit s’incorporer dans sa création, l’infiltrer, veiller à son développement, veiller à ce que son plan se poursuive à travers les saisons, les siècles, lui insuffler le prana propre à perpétuer sa vie et ainsi, sa création devient son corps. Dans la nature, vous connaissez l’existence des esprits de la forêt, de la terre, de l’eau, et du feu. Alors, il est normal de se poser la question : On parle des entités du feu, mais je ne comprends pas où sont ces entités du feu, puisque tant qu’il n’y a pas la flamme, ces entités ne sont pas visibles, ne sont pas manifestées. Je comprends qu’il y ait l’esprit de la terre, l’esprit des arbres, parce que l’arbre est là, il pousse, il reste, donc l’esprit arrive, demeure, mais l’esprit de l’eau, il faut bien que la pluie arrive, pour la flamme, il faut bien que quelqu’un ait allumé le feu. Il y a une armée d’êtres invisibles, immense, énorme, inimaginable aux alentours. Si vous pouviez sentir un seul instant la population invisible qui existe autour de vous, vous seriez étonnés. Ce qui fait, qu’immédiatement sur le plan physique, lorsque s’anime une petite flamme, tous les esprits du feu en profitent pour jouer avec, pour s’incorporer en elle, parce que c’est le moyen pour eux de s’incarner, de se projeter, de sentir la matière et d’acquérir, même si ce n’est que pendant une seconde une évolution. Il en est ainsi pour tous les esprits de la nature et des différents règnes. À force d’acquérir de l’évolution par la manifestation, ces êtres invisibles font en même temps évoluer les corps à travers lesquels ils se manifestent. Ce qui fait que la plante carnivore, vénéneuse qui existait à l’ère préhistorique, ne se manifeste plus, n’existe plus, a disparu aujourd’hui. Naturellement tous les scientifiques vont verser une larme. Pauvre plante, pauvre richesse de la nature, elle n’est plus, quel dommage, c’est un trésor perdu pour l’humanité, pour la recherche, pour la science, et la connaissance de l’homme et de la terre. Au contraire il faut crier de bonheur, parce que cela prouve que l’homme avance, que l’évolution générale de la planète avance. Et ainsi les esprits des plantes ont acquis suffisamment d’évolution pour ne plus se manifester à travers des plantes carnivores ou vénéneuses, parce que cet élément-là ne leur convient plus, ne répond plus à leur degré vibratoire et à leur degré d’entendement. Que se passe-t-il maintenant ? Il y a des roses, des marguerites, de belles fleurs bien odorantes. Que fait l’homme au milieu de tout cela ? Il mourait très vite, parce que le prana, la vitalité de la nature n’existerait pas, son corps ne serait pas alimenté, et il mourait. Alors, il se dit : Dieu imparfait qui a créé un monde imparfait, je vais corriger tes erreurs, je vais créer les insecticides et il en met sur les légumes, sur la fleur, au risque de se rendre malade et de faire dégénérer toute une race. Ainsi, lorsqu’il arrive, par exemple, une grande inondation, naturellement, l’agriculteur qui a tout son champ ravagé par l’inondation, n’est pas heureux. Mais il faut comprendre que, de la même manière que l’homme fini par taper sur les nerfs des Dévas de la nature, parce qu’ils maltraitent celle-ci, parce qu’ils en ignorent les lois, eh bien, de temps en temps, les Dévas, avec la même insouciance, créent les mêmes problèmes dans la vie des hommes. Lorsque l’homme crée le problème dans la vie des Dévas il s’en moque, mais lorsque le Déva crée le problème dans la vie de l’homme, l’homme crie après tous les diables et les Dieux. Ce qui compte pour avoir une vie harmonieuse, c’est une parfaite collaboration dans la cohabitation. Si vous allez auprès de la nature, si vous la traitez n’importe comment, le Déva va se sentir attaqué, autant que votre voisin si vous vous présentez le matin à sa porte et que vous lui donniez des gifles. C’est ce que ressent un Déva lorsque vous saccagez la nature, lorsque vous ne vous souciez pas de ses lois, qui sont : comment abattre un arbre, comment cueillir un fruit, comment cultiver un champ. Il est normal, puisque l’homme ne se soucie pas des Dévas, que ceux-ci en viennent à vivre leur vie sans se soucier des hommes. Et d’un seul coup, parce que cela est leur humeur, parce que cela est aussi dans l’alchimie de leurs vibrations, les Dévas des eaux se mettent à gronder dans un lac ou dans une rivière qui déborde. L’homme ne comprend pas, et se dit : qu’est-ce que la vie est dure. S’il connaissait les Dévas de la nature, la collaboration possible avec cette hiérarchie, il n’aurait pas besoin de cultiver la terre comme je l’ai dit mille fois. Il n’aurait pas besoin de faire attention aux fruits sur l’arbre. Automatiquement, les Dévas, pour aimer l’homme, et par amour pour l’homme, pour lui plaire, feraient en sorte que ses fruits soient les plus gros et les plus mûrs possible. Mais pour cela il faut de l’amour, il faut participer au règne de la nature. Mais cela vient. Bien sûr, il y a des cycles d’obscurité et des cycles de connaissance. L’homme arrive à un certain moment d’évolution où cela devient possible pour la masse des hommes. Donc, il ne sert à rien que je vous le reproche, car on ne peut pas reprocher à un aveugle de ne pas voir, ni à un sourd de ne pas entendre. Je vous parle de la réalité des choses, sans aucun reproche. Mais je vous dis, cela va cesser, car de plus en plus, l’homme, en évoluant, va retrouver le respect de la nature. Je ne vous parle pas de la grande vision des Dévas, mais simplement du respect pour tout ce qui vit, parce que tout vit. Lorsque vous cueillez un fruit sur un arbre et que finalement, puisqu’il n’est pas assez mûr, vous le jetez, vous commettez un crime. Naturellement, je ne veux pas vous accabler de crimes alors que vous avez droit à l’insouciance et l’ignorance, mais pensez à respecter, à vivre en adultes et en disciples responsables. Si vous désirez un fruit, vous pouvez simplement le tenir et constater, par là même, s’il est mûr sans avoir à le décrocher. Tout vit, et si vous commencez à respecter la vie en toute chose, automatiquement, les milliers de Dévas de la nature vont commencer à vous aimer et à collaborer à votre bonheur. Ils vont arranger la nature comme des enfants disciplinés et heureux, soucieux de faire plaisir à leurs parents. Ils rangent leur chambre, font leurs devoirs, parce que le Déva est comme un enfant. Le Déva n’a qu’un souci, c’est plaire, aimer et faire du bien. Même si dans sa grande ignorance, avec de grands pieds maladroits, il finit par causer des catastrophes, parce qu’il a droit à son ignorance. Mais sa pulsion profonde est d’aimer, faire le bien. Il est le plus grand collaborateur des hommes, mais ne le connaissant pas, l’homme renonce à son meilleur ami. Maintenant c’est l’heure de le reconnaître. C’est par des disciplines comme l’écologie, la diététique et toutes ces autres activités, qui sont arrivées en fait dans l’esprit des profanes, donc, c’est en redécouvrant l’amour pour la nature, le respect pour tout ce qui vit, que vous allez devenir alliés avec ces esprits, et vous aurez beaucoup moins de difficultés à vivre, à être en bonne santé. Parce que la collaboration et la proximité ou non des Dévas provoquent la mort ou la santé de l’homme. Lorsque toute une race dégénère, c’est qu’elle n’a plus la faveur des Dévas. C’est que les Dévas de la nature sont allés ailleurs et ne s’occupent plus de ce corps-là. Il y a une chose que vous devez savoir, c’est que vous n’êtes pas le seul à habiter votre corps. Il y a vous-même, votre âme, et il y a une sorte de Dévas, que nous nommons un élémental de vie. Cet élémental est incorporé à vous de la même manière que vous êtes incorporés à votre corps. C’est cet élémental qui lui donne l’intelligence. C’est cet élémental qui fait qu’à tel moment vous n’avez pas envie de manger telle chose parce qu’elle ne vous convient pas. Ce n’est pas la cellule du foie qui vous donne cette science. La cellule du foie est complètement amorphe en taux de conscience, elle ne sait pas qu’elle est vibrante, qu’elle est vivante, elle fait son travail comme une locomotive tire ses wagons. Par contre ce qui fait que la locomotive tire ses wagons, c’est le chauffeur. Ce qui fait l’intelligence du corps, c’est l’élémental de vie, qui s’incarne en même temps que vous. Lorsqu’une race commence à faire trop d’actes contraires aux lois de la nature, l’élémental de vie se retire du corps, puisqu’il n’a plus droit à la parole, et va plutôt dans la nature servir une belle fleur, une belle tomate, ou une belle courgette, parce qu’il sera en meilleurs termes avec ces légumes-là. Lorsqu’un homme voit son élémental de vie le quitter, il devient mort, même s’il vit encore. Vous touchez son pouls, il reste faible. Vous essayez de sentir sa vitalité, elle est nulle, et vous vous demandez comment survit-il ? Donc, aussi bien pour son confort, sa survie, que pour sa santé, l’homme doit collaborer avec les Dévas. Il est un grand honneur pour un Déva de cette catégorie, cet élémental de vie, de cohabiter avec un homme dans un même corps. Pour lui, c’est un moyen d’accélérer son évolution, c’est un moyen foudroyant d’aller plus vite. Donc il cherche des corps, comme des enfants sages, il demande au guide qui vous a permis la réincarnation : est-ce que je peux aller aider ce corps à vivre, est-ce que je peux aider cet homme à vivre, est-ce que je peux avoir cet honneur? Hors de cette possibilité, il ne peut pas s’incarner en tant qu’élémental. Il lui faudrait attendre des cycles et des cycles avant d’avoir suffisamment d’entendement, d’intellect, d’émotions, de quoi être apparemment humain en fait, et pouvoir véritablement se servir du corps et surtout du cerveau et des différents chakras. Parce que les Maîtres ne gaspillent pas les corps pour les donner à n’importe qui. Ils ne les donnent qu’à ceux qui savent s’en servir, donc qu’à ceux qui savent utiliser un système cérébral, un système glandulaire, nerveux, et émotionnel. À l’élémental, il ne lui reste que les courges, les tomates et les fleurs, et quelquefois, lorsque cela lui est permis, lorsqu’il est arrivé à une certaine élévation dans la conscience, à une certaine bonne volonté, alors il peut contribuer à la santé d’un homme, à la survie de son corps, et il s’incarne en lui. C’est lui qui constitue le corps éthérique, ce n’est pas vous, ce n’est pas votre âme. Votre âme a sa lumière et elle ne descend pas plus bas que le corps mental. Ce qui constitue le corps vital, c’est justement ce petit élémental. Mais ce petit élémental est quelqu’un qui obéit. Ce qui fait que, si l’homme commet des erreurs, qu’elles soient alimentaires, ou de l’ordre de la pensée, de manque de compréhension dans l’alchimie des énergies, automatiquement le petit élémental va copier la déformation ou la carence, alors qu’il serait capable de tenir le corps éthérique beau, rayonnant et fort, il va copier, parce qu’il obéit, comme un muscle obéit à l’ordre du cerveau, aux pulsions de la personnalité avec laquelle il collabore. Ce qui fait que, pour une raison X, l’homme se prive de telle ou telle énergie en verrouillant un certain circuit, le petit élémental va verrouiller le circuit. Il ne sait pas pourquoi, il ne faut pas le lui demander, il ignore comment cela fonctionne, parce qu’il est inférieur à l’homme et qu’il obéit à l’homme. Par contre un grand guérisseur, capable de parler à l’énergie, et non pas simplement en venant avec sa volonté et imposer les mains, mais qui parle à l’élémental de vie, peut lui ordonner de se rétablir. Ce n’est pas l’âme qui peut ordonner, ce n’est pas non plus le corps, ni l’un ni l’autre ne sont concernés. Ce guérisseur ne peut parler qu’à la seule intelligence capable d’effectuer l’ordre, et c’est l’élémental de vie. De la même manière, on chasse le mauvais esprit. Comme l’élémental de vie n’a pas de discernement et de connaissance, parfois, il trouve que la cohabitation devient très serrée et qu’il y a quelqu’un d’autre. Il ne sait pas très bien qui, il ne se défend pas. Il se dit : si le patron tolère la chose, eh bien, moi aussi, je n’ai rien à dire. C’est ainsi qu’il tolère la cohabitation avec des esprits, des entités très basses de l’astral selon les endroits où vous allez, selon votre nature profonde, ce que vous faites, le vice que vous exercez, selon que vous fassiez de mauvais rituels, de la mauvaise magie, si vous êtes méchants. Par ces degrés vibratoires vous attirez des entités de l’astral, et l’élémental de survie ne peut rien faire pour combattre. Il n’essaie même pas, car il n’a pas de libre arbitre. Donc, aimez la nature, je ne vous dis pas d’avoir un cœur gros comme ça et demain d’aller caresser tous les cailloux qui seront sur votre chemin. Le respect de la vie est une chose neutre. Il existe la même différence dans l’action d’un homme qui en fait trop parce qu’il a peur qu’on ne l’aime pas, et l’action d’un homme qui sait ce qu’il doit faire parce que cela est juste. Lorsque vous êtes vis-à-vis avec la nature, vous ne devez pas avoir un cœur immense qui se dilate et qui palpite : « Ah ! Mon chêne, mon chêne chéri, tu vaux mieux que mon mari ». Le Déva du chêne ne va rien comprendre à cette histoire. Par contre, si vous allez vers le chêne en considérant que la vie existe en lui, aussi bien qu’elle existe en vous et que vous la saluez, alors le Déva va vous comprendre, va collaborer avec vous et vous transmettre toute son énergie, il va être heureux, il va devenir dix fois plus fort et vous donner de l’ombre tout l’été. Le respect, c’est cela qui compte. C’est cela la véritable nuance de l’amour, car on se trompe souvent à propos de ce qu’est l’amour. On se dit : l’amour, c’est faire battre son cœur pour, c’est se priver pour, se sacrifier pour. Non, l’amour c’est communier avec chaque chose, respecter et accorder la liberté à chaque chose. En fait, c’est reconnaître le sacré de la vie « UNE » manifestée dans tous les aspects de la vie et en chaque chose. Ainsi, vous aurez la véritable interprétation de ce qu’est l’amour. Si vous aimez votre voisin parce que telle est l’émotion qui enflamme votre cœur, vous ne l’aimez pas, vous êtes épris de votre voisin, vous êtes sous le charme de celui-ci, mais vous ne l’aimez pas. Si vous lui donnez simplement une résonance sacrée, parce que tel est le Dieu qui vit en lui, alors, vous l’aimez véritablement. C’est cela qui permet à l’initié de se sacrifier. S’il devait se sacrifier à cause d’un cœur qui palpite très fort, en même temps qu’il serait très porté à se sacrifier pour le bien des hommes, il pourrait être susceptible d’avoir peur, car sa démarche serait émotionnelle. La peur n’est que de l’émotion. Si l’initié a la vision juste, qu’il voit le sacré et l’équilibre manifestés en toute chose, alors il n’a pas peur et il ne souffre pas. Il entre en lui-même, ramasse tout ce qu’il possède et sort tout pour donner, que ce soit son sang ou autre chose. C’est cela le véritable amour. Pensez-y et essayez de créer en vous cet équilibre, même lorsque vous regardez votre enfant. Les mères ont trop tendance à aimer leurs enfants avec un cœur émotionnel, et dès que l’enfant se détourne de la mère, la mère souffre. Ou bien, si l’enfant ne répond pas aux aspirations de la mère, la mère se détourne de lui. Elle se dit : je ne sais pas à qui ressemble cet enfant, en tout cas pas à moi, et la mère ne supporte plus son enfant. Alors que, si elle ne voyait dans son enfant que l’âme ouverte et épanouie, dont elle est responsable jusqu’à ce qu’il soit capable de vivre d’après son propre entendement, elle pourrait donner tout l’amour à son enfant, et il ne pourrait jamais tarir. Son enfant pourrait être un grand ingénieur, un grand savant, un grand assassin, elle saurait l’aimer tel qu’il est, et pour ce qu’il est, une note de la symphonie de la vie, il n’y aurait ni honte, ni fierté. Et ainsi, elle lui accorderait la pleine liberté. Quelqu’un qui ne sait pas accorder la liberté à l’autre, ne l’aime pas. Comme je l’ai dit tout à l’heure, celui qui se vexe et qui contre-attaque, critique, cet être-là n’est pas capable d’amour, parce qu’il n’a pas été capable de donner la liberté. Lorsque vous êtes face à quelqu’un qui vous critique, qui vous impressionne, vous ne pouvez pas l’aimer. Il n’est pas question de tolérance, de pardon pour essayer d’enlever cette barrière. Tout cela est affaires d’église. Accordez simplement le mot de passe magique qui peut changer votre vie, accordez la liberté aux autres. Vous êtes face à quelqu’un d’immensément orgueilleux, et qui vous écrase, regardez-le et accordez-lui la liberté d’être orgueilleux, comme vous accordez à un enfant de faire joujou avec son yo-yo. Accordez la liberté à l’autre. Accordez-lui la liberté de vous voir difforme, malhonnête, voleur ou quoi que ce soit d’autre. Sachez qui vous êtes, et ne jouez pas le jeu. Ainsi vous serez capables de découvrir la liberté d’être, et de ne plus croire ce que l’on dit de vous, qui est forcément faux, puisque l’autre ne fait qu’interpréter ce qu’il imagine de vous-même. Si, par exemple, quelqu’un vous trouve petit, mesquin, ou avare, qu’importe laissons de côté si cela est vrai ou pas, mais analysons la relation de ces deux psychologies. Si quelqu’un vous juge de la sorte, c’est avant tout peut-être, qu’en lui-même existe le même défaut, et qu’il est vrai que l’on ne voit pas la poutre qui est en soi, mais que l’on voit la paille qui est chez l’autre. Si l’on peut voir la paille qui est chez l’autre, c’est avant tout, qu’en soi, il y a une poutre. Autrement dit, tout n’est que projection. Lorsque vous voyez chez l’autre un défaut, c’est parce qu’il en existe encore en vous-même, sinon vous ne pourriez pas voir le défaut de l’autre. Alors, vous allez me dire qu’avec cette théorie, on arrive, lorsque l’on est initié, à dire que tout le monde est beau, tout le monde est gentil, parce que moi je suis parfait. Non, ce n’est pas du tout cela. Vous vous rendez compte des limites des autres, mais vous ne les interprétez plus comme des défauts. Vous ne dites plus en confidence à votre ami, si tu savais comme celui-là est avare, il n’y a pas moyen de le rendre généreux. Vous n’avez plus cette démarche, vous ne le qualifiez plus de la sorte, vous ne le qualifiez plus comme quelqu’un ayant un défaut. En tant qu’initié, vous vous dites : « cet homme a peur de donner, » c’est complètement différent. Être avare et avoir peur de donner ce n’est pas pareil. Lorsque vous dites à quelqu’un qu’il est avare, vous lui envoyez une énergie qui va contribuer à le perpétuer comme un avare et qui ne va pas l’aider à devenir meilleur. Par contre, si vous vous dites celui-là a peur de donner, il a un problème avec le geste d’amour, alors vous n’êtes pas un juge, mais vous êtes un frère qui va pouvoir l’aider. C’est pour cela qu’il a dit : ne vous jugez pas les uns les autres. Ne dites plus : il a tel défaut. Dites : il a tel problème, il a telle incompréhension, je vais l’aider. Et mettez-y tout votre cœur. Seulement s’il n’accepte pas votre aide, alors oui, vous avez le droit de vous retirer et de vous détourner de lui, de ne plus penser à lui, même à l’instant de sa mort, parce que vous aurez fait votre travail et que lui doit faire le sien. Si chaque homme travaillait dans cet esprit-là, la terre avancerait beaucoup plus vite dans l’évolution et il n’y aurait pas tous ces problèmes psychologiques que les individus traînent de vie en vie, comme des boulets et qui leur génèrent du karma, qui coincent leur évolution, qui génèrent des suicides, des peurs. Si bien, que le problème d’une personne, dû à une de ces incompréhensions, devient un karma de la masse, un karma collectif comme vous dites. Ce qui fait qu’une personne qui se suicide devient la faute collective de tous les gens qui, dans cette vie et d’autres, ont contribué à ce qu’elle se sente de plus en plus inférieure, de plus en plus déséquilibrée. Au lieu de nettoyer devant sa porte, l’homme accuse Dieu d’être en retard, de ne pas lui donner sa méditation, son message personnel. Nettoyez votre porte et Dieu qui, de toute manière, est déjà là, vous sera apparent. Il n’est pas un moment où vous êtes sans Dieu et où il est loin de vous. Il n’y a que des moments où vous êtes tellement surchargés de poussière que vous vous séparez de Dieu ou de sa divinité. Donc, ne cherchez pas quelque chose qui est à l’extérieur, nettoyez votre intérieur pour que ce qui y est se révèle. Faites cet effort, et toutes les compréhensions vous viendront de manière naturelle, tous les comportements vous viendront comme le parfum sur la fleur, comme un prolongement de sa vie, un prolongement de ses pétales et de sa beauté. La science n’est pas quelque chose à acquérir. Si vous essayez d’acquérir la science, la compréhension, cela veut dire que vous essayez d’avoir une petite boîte un petit peu plus grande que celle dans laquelle vous êtes. Mais c’est toujours une boîte. Cela veut dire que vous essayez d’avoir un rideau un peu plus beau que celui que vous avez, mais c’est toujours un rideau qui vous sépare de votre âme. Nettoyez et ainsi l’entendement peut avoir lieu, et automatiquement l’âme vous dit tout ce qu’elle a à dire. Naturellement, il faut toujours apprendre, mais de quelle manière ? Regardez ce que font les hommes à l’heure actuelle. Ils essaient d’acquérir la science pour comprendre ce qu’est Dieu, le rayonnement de Dieu, pour savoir à quel degré existe ceci, cela. Ils passent leur temps à étudier pour comprendre, alors qu’ils peuvent déjà comprendre en éveillant l’entendement. Donc, ils ne sont pas en train d’acquérir une science valable, puisqu’ils sont en train d’acquérir, par un moyen méthodique et rationnel, ce que seule une ouverture de l’âme peut leur faire acquérir. Par contre, là où ils doivent s’instruire, c’est un fait et c’est une nécessité pour obtenir les initiations, c’est la connaissance des énergies qui donne la manipulation des forces. C’est pour cela qu’être disciple d’un mage, vaut mieux qu’être disciple d’un philosophe, parce que le philosophe ne fait que brasser de l’air. Il ne vous apporte rien, puisque vous avez déjà tout, alors que le mage peut vous apporter quelque chose que vous n’avez pas encore : la manipulation de ces forces et la cohabitation avec elles. Le disciple est en fait indissociable de l’aspect mage de chaque homme. Il est indissociable de l’alchimie. Celui qui se dit disciple parce qu’il a dans la tête des philosophies immenses et qu’il pourra très bien parler de l’amour en citant des proses et des auteurs, ne saura pas forcément manipuler la force. Ce qui fait la différence entre un vrai et un disciple débutant, c’est que celui qui est vrai va savoir utiliser la force, alors que l’autre va connaître tous ses degrés, ses stades de développement, il va pouvoir faire des dessins, des graphiques, des estimations de chaleur, mais dès que la force sera face à lui, il va s’écrouler de terreur. C’est pour cela que pour celui qui sait, il est absolument impératif d’appliquer, de méditer et de se transformer. Sinon, il devient risible. Certes, il n’est pas petit, il est différent des autres hommes et beaucoup mieux intentionné, il sert davantage. Mais d’après les règles réelles, et d’après les exigences réelles pour obtenir les initiations, il n’est pas meilleur que les autres. Il faut, en même temps, qu’il mette en jeu les énergies, qu’il sache les manipuler, les utiliser. Ainsi celui qui parle du détachement sans même pouvoir se dissocier de quelques habitudes et quelques illusions, ne sait pas de quoi il parle, car il ignore l’alchimie que cela réclame, il ignore le feu que cela met en route et tout ce que l’on peut acquérir par cela. Donc, s’il parle, sa parole est vide et personne ne le croit. Alors que si l’homme accomplit son détachement, même s’il ne dit rien, lorsqu’il voit une personne effectuer la même bêtise que celle qu’il faisait, il lui met simplement la main sur sa main, il le regarde et il lui dit : non. À ce moment-là, l’autre comprend que c’est une véritable nécessité, et que la seule vérité est de s’arrêter. Le disciple est aussi un être alchimique. Ne dissociez jamais le disciple de l’alchimie. Ce qui fait, qu’en même temps, vous devez apprendre et vous élever de plus en plus sur un plan vibratoire, donc vous dissocier de toutes les mauvaises habitudes et tous les mauvais réflexes, et surtout, vous devez méditer, faire en sorte de capter l’énergie pour qu’elle vous transforme, qu’elle vous lave, vous purifie, vous aère, vous rendre rayonnant. De ce fait vous devenez des alchimistes, vous savez comment faire avec l’énergie qui se réveille à tel moment de la méditation, vous la reconnaissez, et l’entendement de l’âme, qui a été réveillé, sait vous dire ce que vous devez faire avec cette énergie, et ceux qui réclament une méditation personnelle l’obtiennent. En fait, toutes les méditations sont personnelles, mais vous la réclamez tant que vous ne pouvez pas l’obtenir. Nous vous remercions, vous avez abondamment répondu à toutes nos questions et nous sommes arrivés à la fin de cette communication : Je conclurais avec la peur dont nous avons un petit peu parlé. Je ne veux pas créer de climat de peur. Ce qui est écrit, est forcément écrit, mais ce qui est encore plus vrai, c’est que l’homme a lui-même le pouvoir de l’écriture et le pouvoir de faire en sorte qu’une vérité se transforme. N’acceptez pas de vivre dans la fatalité de ce qui est écrit, parce que la masse des gens accepte et n’effectue que ce qui est écrit. Soyez des disciples libres qui créent chaque jour leur propre écriture sur la page blanche de la liberté. C’est cette force-là que je veux éveiller et celle-là que vous devez porter, parce que si vous ne le faites pas, vous ne m’aimez pas, vous ne m’aidez pas. Alors, ce n’est pas la peine que nous nous revoyons. Il faut que nous collaborions. Cela ne sert à rien de parler ensemble, il faut travailler ensemble. Lorsque je vous dis quelque chose ne vous dites pas : que c’est gentil d’entendre ces paroles, comme c’est poétique, comme c’est rassurant. Non. Ne jugez pas, agissez. Ne pensez pas, accomplissez. C’est dans ces termes-là que j’entends entretenir des relations avec l’homme, avec chacun d’entre vous, ce n’est pas dans une grande relation d’amour, de tendresse, d’affectivité et d’acceptation que vous faites de moi. Je vous l’ai dit mille fois, je m’en moque. Par contre, si vous n’essayez pas de m’aimer, si vous ne dites nulle part que j’existe, si vous ne dites nulle part que cela est bien, mais que demain vous faites selon ce qui a été dit, et que vous accomplissiez le bien, la liberté et la vérité, vous serez pour moi plus important que si vous veniez à chacun de mes messages, et que vous disiez du bien de moi. Accomplissez. Mon rapport avec vous est mental. Votre rapport avec moi doit être mental. Je n’ai rien à faire avec l’amour des hommes, car tant que les hommes vivront avec l’amour qu’eux entendent et admettent, ce ne sera pas de toute manière l’amour, et la vibration ne sera qu’astrale. Donc on ne pourra jamais accomplir le nouveau monde avec le règne astral, parce que c’est celui-là qui doit périr, qui doit être abandonné et qui sera enseveli. Le nouveau règne s’effectuera depuis le plan mental. Qu’est-ce que le plan mental ? C’est le règne de l’intelligence.
Aimer c’est quoi ? Donc, qu’est-ce que l’amour ? Avant tout il est intelligence et ensuite il est du feu. Pour travailler avec moi, il faut procéder de la même manière. Faîtes descendre votre intelligence à votre chaleur, et allez répandre dans le monde tout ce que vous pouvez répandre. Ne vous dites pas je ne peux pas faire ceci, je ne peux pas faire cela. Faites-le, même si vous le faites maladroitement. Rien n’est plus beau que de voir un enfant qui commence à marcher. C’est encore plus beau que de voir un coureur devenir un héros parce qu’il bat tous les records. Apprenez à marcher, osez, et incorporez cette beauté. Je vous salue.
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