Psychologie Cosmique 16-11-85 4/6 Le discernement - Les rêves Le tellurisme - La science des nombres L’âme soeur Question : Qu’est-ce que l'âme soeur ?Sur le plan des réalités cosmiques, ce n’est pas un concept bien défini. Sur un plan terrestre, c’est une énergie qui entre en complément à la vôtre sans être similaire. Certains font des réincarnations multiples en étant ensemble, en travaillant ensemble, en se mariant ensemble. Cela déclenche des complémentarités et ces personnes se retrouvent chaque fois, à chaque naissance, ensemble. Pas forcément aux mêmes âges. Ce sera le père et l’enfant, le mari et la femme ou l’amie, ou Maître et disciple. Ce qui crée l’Âme soeur c’est cette complémentarité, mais cela n’existe pas en tant que réalité cosmique. C’est tout simplement une harmonie.
Leurs réincarnations deviennent quelque chose de très difficile. Ils ont tellement eu l’habitude de prendre l’énergie de l’autre, qu’ils ne sont pas vivants en tant qu’individualité propre, même si leur conscience a atteint un certain état d’individualité. Énergiquement, ils sont tellement soudés, qu’il faut leur apprendre, petit à petit, à se séparer. Alors ils passent par de petites épreuves qui ne sont pas des épreuves initiatiques typiques, mais tout simplement des moments où ils expérimentent la solitude et le bien-être qu’il y a à être pleinement seul. Je vous le dis, ce n’est pas un concept qui existe vraiment. C’est une complémentarité ou un attachement trop long grâce aux incarnations de deux êtres. Je vous demande, pourquoi les hommes n’ont-ils pas permis à la bible d’en parler ? Ne vous inquiétez pas, même si ce livre a été quelque part tronqué, transformé, il est tellement sacré, qu’il a pris toute l’occupation des Maîtres à un moment donné, pour qu’un maximum d’éléments véritables soient gardés. Heureusement l’essentiel est écrit. Le reste, après tout, n’est pas bien important, la science le fera. Ce qui compte, c’est que le fondement même de la vie soit marqué en intégralité. Pour nous, voyez-vous, il y a toujours une différence entre les fondements même de la vie et le message de connaissance, qu’il est bon d’apporter naturellement, mais qui reste secondaire. C’est pour cela qu’il semble y avoir une séparation entre spiritualité et science, ou monde spirituel et monde profane. Parce que la spiritualité s’occupe pour l’instant d’expliquer les fondements même de la vie : comment être un homme parfait ? Et quelqu’un d’autre qui vient parler de la science, des planètes, de l’histoire de la terre, de l’histoire de l’homme. Il ne servirait à rien qu’un Maître vienne vous donner toute cette connaissance si vous n’avez pas déjà une conscience beaucoup plus grande. Vous connaissez la phrase : Science sans conscience, n’est que ruine de l’âme, cette phrase est capitale. C’est pour cela qu’apparemment la spiritualité, jusqu’à présent, s’est occupé de l’âme et de l’esprit de l’homme, parce que les Maîtres savaient bien que l’homme saurait se débrouiller tout seul, pour la connaissance de son corps et tout ce qui concerne la terre. Il a l’esprit suffisamment curieux et spéculatif pour aller chercher sous le recoin des étoiles ce qui s’y trouve. Par contre, s’asseoir trente secondes pour méditer ou se contrôler, cela lui est impossible. Alors les Maîtres ont paré au plus pressé. Mais un jour viendra où tout sera réuni, parce que l’essentiel en l’homme, sera développé. Mais tant que cet essentiel n’est pas développé, vous aurez l’impression d’aller arracher la connaissance grâce à vos expériences et vos souffrances, alors qu’il n’en est rien. La connaissance vous est tout aussi ouverte que les messages qui ont été donnés par tous les médiums et tous les prophètes. Imaginez qu’il y ait dans le cosmos une grande bibliothèque où toute la connaissance serait écrite : comment faire une fusée performante, comment guérir toutes les maladies ? etc. Les hommes ne sont pas laissés seuls avec leur matière, mais nous nous occupons plus précisément de l’âme, et après, nous unirons les deux. Quand l’homme aura uni sa matière à son âme, nous unirons notre connaissance à la terre et à la matière. À moins que l’homme ne vienne à nous, nous n’irons pas à lui.
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