Psychologie Cosmique
15-05-88 2/3 Résurgence de la spiritualité.
La conscience après la mort. L’enseignement ésotérique actuel. Question :
Il est dit que la vie post mortem se passe dans un premier stade sur le plan astral, et ensuite sur le plan mental. Nous voudrions savoir si toutes les personnes sans exception sont conscientes sur le plan mental après la mort. Cela exige-t-il une vie consciente sur le plan mental inférieur ou supérieur durant l’incarnation qui a précédé la mort ? Nous changeons donc de sujet tout en restant en fait dans le même puisqu’il s’agit toujours de la conscience. Pour répondre à la question, je dirais que vous mourez de la manière dont vous avez vécu. C’est-à-dire que si vous avez vécu sans conscience, vous serez un mort sans conscience. Si vous avez été un disciple actif, si vous avez été quelqu’un qui essayait de développer l’éveil de sa conscience, lorsque vous allez quitter la matière, automatiquement vous allez être quelqu’un avec cet acquis et vous allez pouvoir travailler avec les zones de conscience obtenues grâce aux expériences dans la matière. On ne peut pas dire ce qu’est la mort, parce qu’en fait, lorsque l’on se place dans la vision des guides, dans la vision de la vérité, il n’y a pas de différence entre l’état qu’octroie la vie physique, et l’état qu’octroie ce que l’on peut appeler la mort. La seule différence, c’est qu’un jour vous avez un vêtement, et le lendemain vous n’en avez plus, mais la conscience reste exactement la même, exactement en symbiose avec ce qu’elle a été par son expérience dans la matière.
Donc il n’y a pas en fait un état de conscience d’avant la vie, un état de conscience pendant la vie et un état de conscience après la vie, donc à la mort. Toute la conscience est exactement la même du début à la fin, non seulement de son passage dans la matière et son départ, mais en plus, depuis son moment d’extériorisation, sa première incarnation jusqu’à sa dernière.
Quelle est la seule différence ?
C’est que la note d’auto-conscience n’a pas forcément retrouvé toutes ses sonorités. Ainsi, lorsque l’esprit qui est unité, comme je le disais tout à l’heure, qui a tout sans le savoir, lorsqu’il passe dans la matière et à travers toutes les incarnations, il ne fait que redécouvrir l’acquis qu’il possède. C’est pour cela qu’on ne peut pas dire que l’homme meurt, ou que l’homme connaît une conscience différente pendant sa vie ou pendant sa mort, c’est exactement la même conscience, la conscience acquise avec le niveau initiatique. Maintenant ce qui serait intéressant de savoir, c’est que faire pour ceux qui sont passés et que l’on savait ne pas avoir un grand état de conscience, soit pour ceux qui sont en train de passer et qui ont un état de conscience ? Comment éviter de rester trop longtemps dans cet entre-deux mondes que l’on appelle le passage dans l’astral ? Tout le monde le connaît de toute manière, il demande trois jours à tous les disciples, à tous les initiés, et au-delà de ces trois jours, on peut, soit revenir dans la matière comme l’a démontré Jésus adombré par le Christ, soit partir vers le divin comme l’on fait d’autres initiés après leur mort. Ce qu’il faut donc savoir, c’est comment accélérer cet état, pour pouvoir continuer à agir, soit sur un plan physique et rester près des hommes, même si l’on n’a plus d’enveloppe charnelle, ou comment devenir très actif au sein de la hiérarchie, ou d’une des hiérarchies qui existent dans le monde, car en fait il y en a plusieurs. On parle toujours de celle qui a été révélée en occident par le Maître Koutoumi, car c’est lui qui a pris la charge et la responsabilité de cette révélation, de cette extériorisation, mais il existe douze hiérarchies, et Koutoumi ne représente qu’un des chefs. Ces douze hiérarchies sont toutes maîtrisées, chapotées, dirigées en quelque sorte, par la hiérarchie solaire, qui n’est pas constituée par des entités, mais tout simplement par l’être solaire. À lui seul, il a diverses facettes, plusieurs aspects, il constitue toute une hiérarchie. C’est pour cela que dans certains textes sacrés hindous, on parle d’un Dieu ayant une multitude de visages, une multitude de mains, une multitude d’yeux. Il voit, il entend dans toutes les directions, il bouge dans tous les sens. Il est fait allusion à cette entité solaire, qui est l’athma véritable, l’athma de tous les êtres. L’athma que vous devez arriver à être vous aussi un jour ou l’autre, c’est-à-dire et autrement dit, un ange solaire. Que doit faire le disciple lors du passage de la mort pour qu’il puisse devenir utile très vite sans attendre ? Car dans l’attente, quelques fois, il y a des pertes d’énergie. Attendre trois jours ce n’est pas long, trois jours ne sont rien dans le temps qui se passe là-haut, au-delà du plan physique, mais ces trois jours sont très importants, parce qu’à l’occasion de cette attente des pertes d’énergies ont lieu, des pertes énormes. Ce qui fait que le disciple, pour être utilisé, doit remonter dans son sein initiatique, là où il trouve la correspondance vibratoire, ses frères, son guide spirituel, et il doit être renforcé, renouvelé en quelque sorte, donc il renaît sur ce plan-là. De la même manière qu’il a dû naître sur un plan physique, il est obligé de renaître sur son plan spirituel. Et pour éviter le passage de cette renaissance, qui demande encore adaptation, éducation, renforcement etc., il faut pouvoir passer en pleine conscience. C’est pour cela que cette mort ne peut-être vécue et opérée que par des disciples ayant longuement médité, ayant longuement pratiqué la science de la concentration. Pour mourir avec l’acquis total de ses énergies, il faut mourir en méditant. C’est-à-dire qu’au moment où vous sentez que vous allez mourir, et tout le monde sait exactement lorsque son heure a sonné, tous ceux qui meurent en tout cas avec la capacité mentale, tous ceux qui meurent hors accident, et même je dirais qu’à cette occasion-là on peut encore le faire, pour celui qui est véritablement entraîné à la concentration, il lui suffit de trois secondes pour s’aligner avec son âme et partir en pleine conscience. La concentration est quelque chose qui est aussi rapide que l’éclair, il n’y a pas besoin de commencer par allumer la bougie, se desserrer la ceinture, se ranger les cheveux, se laver les mains, s’asseoir, compter jusqu’à dix et puis attendre que la tête tombe. La concentration est quelque chose qui peut s’opérer immédiatement et qui doit s’opérer instantanément, sinon ce n’est pas de la concentration, c’est de la divagation. L’homme éparpille ses énergies, et en éparpillant ses énergies, un épuisement arrive, le mental cesse, une partie en tout cas de la pensée peut cesser, par manque d’énergie. Il semble que l’individu médite, il lui semble être dans un état très favorable en tout cas. Mais ce n’est pas un état de conscience, un état de méditation, ni un état de concentration, c’est tout simplement un état de dispersion dans lequel ses énergies sont tombées, et il n’y en a plus pour alimenter le mental, ou les émotions. Ceci est un état proche de la transe. La transe n’a jamais amené à un état de conscience ou à une méditation. La transe amène à la transe, ouvre les portes sur l’astral, et l’astral ouvre les portes sur les entités néfastes. Alors, toutes les personnes qui pratiquent la méditation en se laissant aller, en se laissant chuter, en se laissant petit à petit endormir, et qui s’approchent de la transe, s’approchent du danger. Du danger d’ouvrir leur corps astral aux entités astrales et de se faire parasiter, de se faire vampiriser. La concentration est quelque chose de dynamique, ce n’est pas du tout quelque chose où l’on fond comme un sucre d’orge au soleil. Non, la méditation est une volonté. Le feu qui est déclenché pendant la méditation est le feu de la kundalini, il ne faut pas l’oublier, et la kundalini est le rayon un de l’univers, c’est le pouvoir. Donc la méditation, est un acte de pouvoir, ce n’est pas : « venez à moi les pâquerettes ». Non, il faut absolument s’aligner, se concentrer, vouloir méditer, et à ce moment-là, être la volonté. Celui qui ne connaît pas la volonté, ou ne serait-ce qu’un petit soupçon, ne peut pas méditer. Et je ne parle pas de la volonté que l’on pourrait associer à l’entêtement, à ce vouloir qui est typique en l’homme, et qui dit : « je veux telle chose et je l’aurais et tant que je ne l’aurais pas je m’accrocherais. » La volonté ce n’est pas cela. La volonté c’est la puissance, c’est la capacité, comme cela est démontré dans la vie de l’univers, de connaître une loi et de tenir cette loi. Parce que le rayon un, c’est la loi. Alors, de quelle manière connecter la volonté avec la méditation ? Lorsque vous vous asseyez, vous devez être absolument rigide avec vous-même, même si les premiers temps, cela doit vous faire des douleurs physiques tellement vous voulez vous construire dans la rigidité et la volonté. Peu importe, cela ne durera pas, parce qu’avec le temps, vous comprendrez ce qu’est l’expression réelle de la volonté. « Je veux méditer, je m’assois, je fais ma méditation et je suis ma méditation ». Acte un, c’est le père qui crée l’univers, qui dit à la lumière soit et la lumière est. Lorsque vous méditez, c’est pareil, vous faites le même acte, vous êtes le père qui dit: que la lumière soit, et la lumière doit être. Acte deux, lorsque vous avez établi votre loi, vous devez animer cette loi et aimez cette loi. Vous devenez et vous devez sentir l’amour, tout l’aspect christique de l’univers, toute cette volonté s’alchimiser sans disparaître, s’alchimiser et se transformer en grand feu, en grande explosion d’amour, en naissance, en vie, en vitalité. Vous êtes la nourriture de votre méditation. C’est-à-dire que vous devez laisser passer l’énergie, que vous devez accepter l’énergie et vous ouvrir à toutes les énergies qui vont passer. Dans un premier temps vous avez dit : « je médite, je suis la loi, je suis la volonté ». C’est vous qui accomplissez, et dans un second temps, vous devez laisser tomber tout ce vouloir, pour être absolument ouvert et accepter toutes les énergies qui viendront. Dans un troisième acte, vous devez fabriquer. C’est là que l’on retrouve le Saint-Esprit ou le troisième rayon. Vous devez fabriquer. C’est-à-dire qu’avec la loi et avec la substance, vous allez fabriquer le nouvel homme. Vous laissez l’alchimie opérer en vous. Lorsque vous cessez de méditer, vous êtes encore dans l’action du rayon trois, ou du Saint-Esprit, de la fabrication en quelque sorte, vous continuez à l’intérieur de votre vie quotidienne, vous continuez l’alchimie. Et lorsque vous êtes suscités à droite, vous répondez correctement. Lorsque vous êtes suscités à gauche, vous accomplissez correctement. Lorsque vous recevez une épreuve, vous essayez de votre mieux de la contenir, de la comprendre et de la dépasser. Donc chaque fois qu’il vous semblera que quelqu’un autour de vous est proche de mourir, ce que vous avez de mieux à faire sur lui, si la personne n’est pas capable d’admettre le spirituel, d’admettre la concentration et la méditation, ce que vous devez faire c’est méditer pour lui, au moment précis, pour lui envoyer des énergies. Opérez en fait ce que les prêtres autrefois pratiquaient. Lorsque quelqu’un était mourant, on appelait le prêtre. Le prêtre passait, recueillait la confession, donnait l’absolution, c’est l’acte vibratoire par excellence. Ainsi, il ne nettoyait pas l’individu des péchés qu’il avait commis, il ne lui donnait pas l’absolution pour pouvoir aller au paradis, mais il donnait un apport vibratoire qui permettait à l’individu de se décoller du plan profane, c’est-à-dire de ne pas rester dans l’astral au moment de la mort. L’astral, où justement beaucoup trop de profanes errent après leur passage, et où il leur faut parfois des années de temps terrestre pour écumer leur attache et pour pouvoir partir. Donc lorsque vous connaissez quelqu’un de profane qui doit mourir, premier réflexe, méditez pour lui, priez pour lui et envoyez directement par visualisation l’énergie sur lui, pour remplacer le prêtre que votre société n’accepte plus aujourd’hui. Si vous-même, vous êtes à l’instant de mourir, que ce soit au volant de votre voiture, que ce soit dans n’importe quelle circonstance ou tout simplement dans votre lit, que vous sentez très bien que c’est le moment, concentrez-vous immédiatement, même si ce n’est que trois secondes je vous le dis, cela fonctionne aussi. Concentrez-vous, alignez-vous avec votre âme et dites-vous « je suis cela, je suis l’esprit, je suis l’âme », et vous allez voir, qu’au moment du passage, il va vous sembler non pas mourir, mais simplement vous défaire de l’enveloppe qu’est le corps. Et automatiquement, dans la zone de conscience supérieure que vous allez découvrir, votre guide sera là et vous donnera immédiatement du travail à accomplir. Quel travail ? Par exemple, participer à la nouvelle ère, à la construction de nouvelles méthodes de guérison, à la construction de nouveaux édifices, pour inspirer les architectes, inspirer ceci, inspirer cela, ou travailler à des transformations énergétiques, le travail ne manque pas. Mais la mort n’est même pas un passage, même si l’on ne croit pas à la mort et que l’on se dit que c’est tout simplement le passage de la matière à l’esprit, même cela est faux, ce n’est pas un passage. Il y a tout simplement un moment où il existe un vêtement et un moment où il n’existe plus. Le passage n’existe pas là, parce que ce passage, ce que l’on pourrait appeler passage, il existe à toute heure. Si l’on croit qu’il existe pendant la mort, il faut croire qu’il existe aussi pendant la vie, et imaginer le processus en sens inverse et avoir peur autant de naître, que de mourir, et avoir la douleur autant de naître que de mourir. Pensez à cela. Si vous croyez à un passage, je ne veux pas vous retirer l’image, pensez aussi que vous êtes venus par ce même passage, mais je vous dis qu’il n’existe pas de passage. C’est l’esprit qui s’amuse, qui prend un gant et qui le laisse, qui en prend un autre et qui le laisse tomber. La peur est tout simplement un phénomène psychologique, et la peur sera traitée plus tard comme un problème psychiatrique d’ailleurs. On verra plus tard que beaucoup de comportements que l’on dit aujourd’hui être psychoaffectifs, ne sont que des données psychiatriques profondes et graves qu’il faudra soigner. On remettra en cause la notion de la raison et de la folie. On lèvera un peu plus haut la barrière de la raison, et l’on dira que finalement sur cette terre, dans le passé, il n’y avait pas tant de gens raisonnables que cela. Mais je ne veux pas entamer le discours maintenant sur ce qu’est la raison, sur ce qu’est la folie, cela nous mènerait sans doute trop loin. Et je ne veux pas aborder ce sujet ce soir, simplement restons dans tout ce qui est la conscience actuelle.
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