Psychologie Cosmique 06-05-88 3/4 Tenants et aboutissants de l’extrait: La fécondation in vitro. L’ère du verseau et les grands bouleversements.
Question : Que penser de la fécondation in vitro, de l’insémination artificielle, de la solution des mères porteuses ? Est-ce que ce ne sont pas des égarements de la science ?
Quelle est la raison occulte de la mort du bébé quelques mois après sa naissance, et finalement, dans le processus de la mort et du détachement de l’âme du corps, que penser des dons d’organes, des autopsies également ? Toutes ces questions traitent en fait un seul et même sujet qui remet en question les capacités de votre société. Est-il légal du point de vue divin d’exercer toutes ces choses ou de croire à tout cela ? Je dirais, dans un point de vue d’esprit très large, qu’il faut laisser la liberté d’expérimentation aux hommes, même si l’on peut penser que certaines fois il faudrait savoir stopper les hommes. Mais les stopper pour quel prétexte ? Prétexte moral, nous n’avons pas de moralité. Est-ce que cela veut dire que nous laissons les hommes s’entre-tuer, de nouvelles méthodes s’exercer ? Non. Nous n’accordons pas notre crédit à ces choses. Nous laissons faire les hommes parce qu’ils ont le droit de le faire.
Notre réaction est avant tout de comprendre, que les âmes qui sont en incarnation et qui prennent la terre comme un laboratoire pour pousser plus loin l’exercice de leur pouvoir créateur, que ces hommes sont aussi là pour comprendre d’avantage leur propre vie, et que s’il existe des civilisations avec une forte religion, des civilisations avec une forte science ou forte philosophie, cela correspond à un besoin d’expression d’un groupe d’âmes, et que c’est donc un moyen initiatique. Maintenant ces hommes vont-ils pousser la religion sur des plans fanatiques, vont-ils pousser la science sur des plans catastrophiques, la philosophie sur des plans très mentaux, devenant par là même inhumaine parce que manquant d’amour, cela dépend de l’homme, cela ne dépend pas du plan qu’ont créé les Maîtres et les guides. Le plan qui existe et qui est sous-tendu par les Maîtres et les guides, se veut de créer le réseau vibratoire initiatique pour que les groupes d’âmes, s’incarnant cycliquement, puissent obtenir le champ d’expression qu’elle désire. Lorsqu’il a été décidé de l’évasion de la race arienne depuis le plateau de l’Himalaya pour envahir l’Europe, est-ce que dans ce plan il a été décidé que les Maîtres allaient créer un cerveau physique très développé permettant la venue de Einstein, de tous les grands scientifiques en l’an mille neuf cent et quelque. Non. Aucun Maître n’a prévu qu’il se passerait ceci, qu’il se passerait cela sur un point de vue scientifique. Non pas par manque de vision, car ils auraient pu dès l’origine de l’homme prévoir qu’il y en aurait un qui s’appellerait Einstein ou d’un autre nom. Seulement ils ne l’ont pas créé, et c’est là, toute la différence. Ils savaient qu’il existerait, mais ils ne l’ont pas créé, ils ne l’ont pas forcé à exister, ils ne l’ont pas programmé à être et à trouver ce qu’il a découvert. Ils ont simplement créé le réseau d’énergies, d’expressions, prêté la terre, le site géographique, les instruments, la civilisation pour que cet homme-là, qui avait le désir, la pulsion, qui devait sur un plan initiatique être cet homme, ait la possibilité de le devenir. Cela veut dire que vous qui êtes ici, si vous n’avez pas été programmés pour être ici, pour être ce que vous êtes, employés où vous êtes, pour être maman ou papa pendant votre incarnation, vous allez passer dix, quinze, vingt ans ou toute votre vie, même plusieurs vies, pour obtenir ce qui a été prévu. Mais qu’est-ce qui a été prévu ? Ce qui a été prévu, c’est ce qu’il a de meilleur en vous. Donc, pendant toute votre vie, vous allez développer des qualités pour devenir par exemple un humaniste, un médecin de la croix rouge internationale, mais est-ce qu’entre-temps vous aurez été programmés pour passer dans telle école, université, rencontrer telle personne, faire telle découverte, non. Ça, c’est votre liberté, c’est votre champ d’action, c’est ce qui vous appartient. Ce qui est prévu, c’est qu’au point zéro, le jour X, vous soyez cela. Que vous y mettiez mille ans, cent ans, dix heures, que vous passiez par le chemin X ou Y, cela n’a aucune importance pour nous. Cela en a pour vous, selon que vous empruntez un chemin qui est long, un chemin court, à embûches, à pièges ou je ne sais quoi d’autre. Il faut bien faire la différence entre une sorte de préprogrammation et la liberté qui appartient à l’homme d’être. C’est complètement différent. Sur un point de vue social cela veut dire que la science n’a pas été prévue par les Maîtres, bien qu’elle ait été programmée par les Maîtres. Là, est toute la subtilité. Cela veut dire que les Maîtres n’ont pas prévu qu’il y aurait ce qu’il se passe à l’heure actuelle, mais ils ont prévu que l’homme développerait un cinquième rayon très actif pouvant lui permettre, par la science, d’approcher d’une manière nouvelle les réalités divines, les réalités de l’énergie, les réalités du fondement même de la vie, qu’elle soit physique, organique ou subtile. Maintenant, si à côté quelqu’un s’amuse à faire autre chose, cela ne dépend pas du programme, cela dépend de sa liberté. Qu’est-il bon de donner comme conseils ? Ce que vous donne comme conseils la nature elle-même. Soyez toujours proche du grand-livre des lois de la nature et regardez ce que fait la nature. Pour cela il faut que l’homme ravale sa fierté et qu’il aille voir parfois auprès des animaux, auprès des insectes, des oiseaux, des mouvements des plaques de la terre, pour s’y instruire. Car quelque fois, si l’on a besoin d’un plus grand que soi, on a aussi besoin d’un plus petit que soi, parce que tout ce qui est en bas et comme ce qui est en haut, et qu’à l’œil du véritable occultiste, du véritable ésotériste, la nature parle plus fort que le plus grand des Maîtres, qui lui, ne parle pas. Il ne fait que montrer ce qui est juste. Tandis que la nature parle, donc il faut respecter la nature. Qu’est-ce que je pense de tout ce qui vient d’être énoncé ? Je n’en pense rien, je pense que c’est inutile, je pense que ce n’est pas bien, suivant le bien que je pense bien sûr, avec la nature que j’imagine à propos du bien. Pour nous qu’est-ce qui est bien, qu’est-ce qui ne l’est pas ? Je vous dirais, pour l’heure, car il faut toujours considérer l’état d’une civilisation avant d’édicter un jugement, c’est une médecine qui parvient quand même à réduire les dégâts d’un manque d’alignement avec l’âme pour certaines personnes, avec l’intuition pour d’autres. Le manque d’alignement avec le positif, le juste, le bien, cause beaucoup d’accidents. Au milieu de tous ces accidents, il faut bien que l’amour de l’homme s’exerce, et s’il n’a qu’un scalpel pour intervenir, qu’il le brandisse au nom de l’amour, pour enlever un membre qui est mort, pour enlever un organe qui ne fonctionne pas et en mettre un autre. Ce qui compte, c’est que cela soit fait dans un but utile. Si cela est fait pour voir si cela fonctionne, automatiquement cela n’est plus utile, donc cela devient négatif, et cela n’est pas bien. Si demain quelqu’un parmi vous doit aller se faire opérer, transplanter un organe, qu’il n’hésite pas. Non pas parce qu’il va trouver là un moyen de survivre, car la survie ne compte pas, mais parce qu’il accomplit un acte, qui, s’il le vit de manière détachée, lui permettra d’apprendre encore plus grâce à sa personnalité. Lorsque quelqu’un obtient une survie, il faut qu’il la prenne de cette manière-là, et ainsi tout se passe bien. Tout est récupéré par l’âme et elle envoie encore plus son rayonnement pour diffuser davantage. Il faut que ce soit vécu en fait comme une renaissance, et de cette façon-là, si la chose n’est pas tout à fait cosmique, cela n’a pas d’importance. Car encore une fois je vous le dis, ce qui pour nous est juste, c’est ce qui est utile.
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