11-10-92 2/5 La respiration de la terre. Cela veut dire quoi? Cela veut dire que l’on va redéfinir la communication. Dans la véritable communication il n’est pas question de savoir qui a raison et si la raison existe, si une vérité existe et doit être défendue. C’est ce qui provoque une multitude de problèmes entre les nations, individuellement entre les membres d’une famille et aussi vis-à-vis de moi-même lorsque j’essaie de penser à propos de moi-même, de prendre certaines décisions. Tout le monde discute, tout le monde a établi la communication sur la base du conflit. Moi je sais quelque chose, j’y crois. Moi je suis sûr de quelque chose et je vais le faire passer. Moi je vais faire prévaloir mon point de vue parce qu’il a tel ou tel intérêt et tout le monde a d’ailleurs intérêt à ce que cet intérêt soit protégé. Et il y a comme cela des conséquences qui, les unes derrières les autres, amènent plus de problèmes que le peu de terrain qui a été gagné dans les négociations. On commence à s’apercevoir qu’on a jamais vraiment communiqué, que l’on a toujours dialectiquement ou psychologiquement tendu des pièges pour influencer, pour faire part à l’autre qu’il a lui-même prit la décision, alors qu’on l’a accablé, au fur et à mesure de certaines situations, à penser de la sorte. En fait, il n’aura à aucun moment eut une pensée personnelle authentique. Il a plus ou moins été programmé insidieusement. Pour que les hommes apprennent à mieux communiquer, il va falloir qu’ils aillent au bout de leur non-communication, et ça va prendre du temps. Politiquement cela va créer des détresses, économiquement cela va avoir quelques effets désagréables, mais au milieu de tout ce cahot, ce charivari, ce tintamarre, vont se lever des gens qui connaissent la véritable communication et qui vont que ce soit dans le domaine politique, financier, familial, même spirituel, vont apprendre aux hommes comment communiquer. Tout d’abord, qu’est-ce que la communication ? Je m’aperçois puisque je suis un être humain incarné, communiquer c’est dire quelque chose à l’autre, et que pour dire ce quelque chose je dispose de ma pensée qui, avant que je puisse émettre le son, est en train de précréer tout un dialogue, et en train d’observer pour savoir comment ajuster tel ou tel mot, ou le ton de la voix, ou le comportement du corps. Par exemple si je veux impressionner le plus sensible d’entre vous pour vous dire par exemple : “fais ce que je viens de te dire”, je vais devoir me tenir droit, appuyer le ton de ma voix, et peut-être faire les gestes. Vous aurez l’impression à la fois illusoire et vraie de recevoir le mot, de recevoir une énergie, en tout cas, vous êtes terrassés pour les plus sensibles et dans l’obligation d’exécuter. Pour ceux qui sont un peu plus individuels, ils pourront me regarder sans être impressionnés et choisiront authentiquement, depuis une pensée qui pèse tout ce qu’elle entend, s’ils veulent exécuter ou pas. Je ne suis pas en train de me moquer de ceux qui sont impressionnables et de valoriser ceux qui le sont moins, ce sont deux natures d’être humains complètement différentes. Même à niveau spirituel et psychologique égal ces deux natures sont différentes et l’un va être impressionné, l’autre à être plus déterminé. Mais au fur et à mesure que l’on va s’interroger sur ce qu’est la communication et ceci dans tous les secteurs, on va savoir de quelle manière en tant que peuple on est manipulé à travers les siècles. De quelle manière les chefs ont réussi, soit à des fins militaires, soit à des fins commerciaux, ou tout simplement le père de famille à des fins personnelles, comment ils ont réussi par quel mot, tel mouvement du corps à installer une autorité à laquelle, moi, je crois que je dois me soumettre. Je ne propose pas que dès demain règne la hiérarchie, ou l’anarchie, de mettre trop d’ordre ou de supprimer tout l’ordre existant qui pourrait être bon finalement pour l’être humain. Il s’agit authentiquement de redéfinir à travers la communication: qu’est-ce que l’être humain ? Quelle est sa place, quel est le sens de la vie, pourquoi je suis venu? Si persiste un président qui est en même temps un chef militaire quel qu’il soit, que je persiste à me croire son peuple et qu’ensemble nous persistons à jouer ces deux rôles, que le monde entier continue à être structuré de cette manière, je m’aperçois que je ne trouve pas mon rôle véritable sur cette planète. Petit à petit, si je suis inspiré et orienté, je vais aller vers la spiritualité. Mais de toute façon, cela ne va mieux m’aider à assumer ma partie concrète, ma vie professionnelle ou politique par exemple. Il restera toujours une scission, dans la vie spirituelle je fais ceci, mais au travail je fais autre chose. Alors qu’en redéfinissant la communication et à travers elle la nature de la vie, le rôle de l’être humain sur la terre, je vais pouvoir constituer une société complètement différente. C’est pour cela que l’on a tellement empêché l’homme de parler, empêché l’homme de penser. C’est pour cela que l’on a eu recours à une certaine dialectique, à des compositions de personnages pour avoir, en fait, accès à la pensée de l’homme, et par sa pensée, accès à lui. Et en ayant accès à lui, à sa vie, pouvoir le manipuler, pouvoir l’asseoir dans un endroit. Les hommes ont toujours pensé qu’il fallait diriger les autres hommes. Attention, je ne tiens pas un discours d’anarchiste, mais il faut passer par une phase plus ou moins anarchiste dans la tête pour découvrir un nouvel ordre. Je ne peux pas simplement passer dans un nouvel ordre, je dois apprendre à détruire l’ordre qui existe. L’homme pense qu’il doit diriger l’autre. Chaque fois qu’un humain a essayé de faire quelque chose dans sa famille, dans son quartier, dans une association, pour la nation, pour le monde, il a l’impression qu’il est celui qui a un programme, qu’il sait quelque chose, qu’il est organisé, qu’il a la bonne qualité d’être à l’heure. Les autres sont ceux que l’on doit sans arrêt réprimander, rappeler qu’il faut être à huit heures au travail, que le travail doit être de qualité. Comme s’il y avait définitivement dans le monde ceux qui aiment le travail et l’organise, et ceux beaucoup plus paresseux qu’il faut traîner au travail et qu’il faut surveiller de très près pendant l’exécution du travail. Temps que l’on persistera à croire à ce schéma, je dois être un patron sévère ou je serais un employé malheureux, je dois être un Dieu rempli de courroux et de principes ou je suis un disciple rempli d’épreuves, de problèmes et de purifications, or il n’en est rien. La voie est beaucoup plus simple, mais en même temps je dois redéfinir ma relation avec les autres. Qu’est-ce que veut dire être le chef, être un employé, être un Maître et être un disciple? Je m’aperçois qu’en apportant une éducation, on prépare à la fois celui qui va être un créatif, c’est-à-dire un chef qui prend une initiative et qui crée, et l’employé qui n’ayant pas forcément eu l’initiative ou les moyens de son initiative va participer à l’élaboration de cette création. Donc autant l’un que l’autre sont indispensables. Mais il est vrai que pour que l’exécution de cette initiative soit parfaite, au mieux de la perfection atteignable, il va falloir surveiller les exécutants. Mais si je suis un patron, un guide ou un Maître, on a à surveiller l’exécution, cela ne veut pas dire que je dois inférioriser l’exécutant. Cela ne veut pas dire que je dois le juger infantile, incapable d’être à l’heure, d’être conscient de son travail et de donner le meilleur de son rendement. Car à ce moment-là, je détruis toute communication possible, je m’enferme dans un certain rôle, l’employé aussi. C’est comme cela, qu’éternellement on n’en sort pas et il n’y aura que des grèves, que des grèves, que des grèves. D’une certaine manière le clan des employés va essayer de faire pression sur le clan des patrons et vis versa, et on ne voit pas une énergie de création sortir pour améliorer le monde. On voit tout simplement deux clans qui s’affrontent. C’est un véritable miracle qu’une création ait lieu, que le travail se poursuive. Et c’est bien parce qu’il y a la faim et la peur de mourir de faim que l’employé continue à aller travailler pour ce patron et que ce patron continue à employer des ouvriers. Si donc avant toute cette escalade, je suis en employeur ou un responsable qui ne pense pas à infantiliser, à inférioriser les employés, je vais observer de quelle manière le travail peut être fait au mieux de la qualité, au mieux du rendement en tenant compte des employés que j’ai en face de moi. Non pas que je me mêle de leur vie privée, savoir que si l’un divorce je dois accepter qu’il travaille moins vite ou moins bien. Mais je vais, par une certaine connaissance de la psychologie, savoir adapter la tâche que je demande à l’employé. À partir de ce moment, l’employé le sait, il le ressent et pour lui, travailler devient un moment d’épanouissement complet. Il fait au mieux ce qu’il peut faire et ce qu’il sait faire. Alors que pour l’instant l’employé est celui qui d’une manière générale essaie d’en faire le moins possible et le moins bien possible. Comme pour, sur le dos de l’employeur et de tout le système de la société, il essaie de récupérer un peu de temps pour lui-même et sa propre paresse, ou pour avoir quelques minutes de pause. Dans la nouvelle définition que j’annonce, c’est ce qui va se produire dans l’humanité, l’employeur comme l’employé ne s’affronteront plus et chacun effectuera son travail magnifiquement. Et cela part de quoi? Dans le respect réciproque. Ce n’est plus la chose à créer qui compte, mais avant tout, de considérer quel humain est le plus à même de créer telle chose ou telle partie de la chose. À partir du moment où j’adapte en tant qu’employeur les tâches, je crée une entreprise idéale. En même temps que la société va devenir plus riche d’expression, les futurs employés vont pouvoir mieux considérer leurs acquis, leurs talents et leurs envies. Mais bien sûr, tant que la société n’offre pas une palette plus grande d’activités professionnelles, il y aura toujours une majorité d’individus qui vont faire un métier, non désiré, parce que c’est la voie la plus facile à une époque où il y a de l’embauche possible. Donc il s’agit bien de l’évolution de toute une société, de toute une économie aussi, pour aboutir à une meilleure relation entre les hommes. Chaque fois la relation humaine est déterminée par le niveau économique du pays ou l’importance que l’homme accorde au niveau économique et cet accès à cette richesse ou pas. Il y a des tribus qui vivent de manière très démunie et ils considèrent que ce n’est pas un problème de n’avoir qu’une seule femme, qu’une seule sarbacane, qu’une seule hutte, et cela ne ruine pas les relations à l’intérieur de la tribu. Par contre il y a certains groupes humains qui considèrent très important de pouvoir manger de bons plats, de pouvoir s’habiller à la mode, de pouvoir prendre trois fois par an des vacances dans les endroits les plus fantaisistes, les plus à la mode, de pouvoir s’acheter des éléments de confort, changer de voiture, etc. Ce qui fait que de plus en plus je me trouve dans l’obligation de gagner de l’argent. Je me trouve dans un impératif économique comme les autres hommes qui sont en face de moi, employeurs ou employés, et cela va parasiter ma relation. Soit j’ai en face de moi un concurrent, soit un employeur qui ne me donne pas assez d’argent pour que je puisse me payer tout ce dont j’ai envie. Systématiquement l’argent est lié au type de communication que les groupes humains entretiennent et que les individus entretiennent aussi à l’intérieur de la famille. Il y a par exemple des enfants qui peuvent devenir très rancuniers à l’égard de leurs parents si les parents ne leur donnent pas de l’argent de poche. Ce qui veut dire que communiquer, dépenser et gagner de l’argent, sont en étroite relation. Bien sûr cela vaut pour l’occidental, cela ne vaut pas pour une tribu sur le plateau africain, parce qu’il ne connaît pas ce type de relation. Mais au fur et à mesure l’accès à l’argent va devenir une chose mieux répartie. Ce qui ne veut pas dire que ce sera à la charge du gouvernement, soit par des versements complémentaires, d’agrandir le portefeuille d’une famille ou d’un groupement de la société. Aujourd’hui, il y a une grande concentration des tâches. Il y a des usines entières occupées à traiter un produit, depuis sa création, son extraction du sol, jusqu’aux objets que l’on va fabriquer. L’artisanat c’est: j’ai une idée, même si en fait j’ai besoin de moyens industriels et technologiques pour l’exécuter. Voila, j’ai une idée. J’ai une idée, je l’analyse, je la compose, je la structure comme un projet, et je la présente, que ce soit aux banques ou simplement à un groupe qui me permettra par des apports financiers, ou des compléments intellectuels, en créant une coopérative à passer à l’exécution. Donc, tout l’artisanat va se trouver dans le monde intellectuel et c’est ainsi que l’on verra un grand épanouissement de la société pour les générations futures. Car on va en fait, en vérité et enfin, pouvoir créer selon son idée. L’homme est très créatif. S’il vous semble que vous ne l’êtes pas, c’est parce que vous ne vous en donnez pas le droit, c’est parce qu’on vous a appris à obéir. Maintenant je vais savoir être à l’écoute de mes petits talents, de mes expressions et si au début je m’y prends que pendant mes heures de loisir, au fur et à mesure je m’aperçois que je vais pouvoir en créer un moyen d’existence. Ce qui va amener un changement de communication, parce qu’en face de moi, je n’ai pas simplement un employé, mais j’ai un créateur potentiel. J’ai peut-être été le premier à créer le projet d’une manière générale, mais voilà qu’avec le temps ce projet doit s’améliorer, s’adapter à des nouvelles nécessitées à cause des mutations de cette société, des goûts ou de la mode. Si je m’en tiens uniquement à ma première idée je vais perdre mon entreprise et mon marché. Maintenant, si mon employé peut devenir mon collaborateur, un créateur à part entière comme moi, je ne suis pas simplement un patron qui donne une tâche à faire à un employé, j’organise des réunions, je regroupe régulièrement tous les employés. Ensemble, nous discutons sur les moyens d’améliorer, soit qu’ils sont eux-mêmes les consommateurs de l’objet ou de la chose qu’ils créent, ou ayant une motivation beaucoup plus physique, plus personnelle et en voir les adaptations et les faire. Ce qui fait qu’on ne verra plus dans les entreprises le patron et les employés, mais une véritable coopération, et ceci même dans l’élaboration financière de l’entreprise. Tout cela fonctionnera davantage sur le phénomène de la coopérative, plus que sur le phénomène d’une société. Pourquoi la coopérative est l’avenir de la société occidentale ? Tout simplement parce que ce sera le seul moyen de survivre. On s’apercevra que laisser la monopolisation à des individus qui s’accaparent tout, qui ne sont pas très bons gestionnaires, ou s’amusent avec les bénéfices, l’argent et la bonne santé de l’entreprise, spéculent dans des endroits très scabreux aux risques de tout perdre, on verra que ce n’est pas la solution de s’en remettre à un seul homme ou à un groupe, qui de toute façon se comporte de la même manière, en un seul homme. Plus l’employé va prendre des initiatives et devenir comme coresponsables de la santé de son entreprise et plus l’économie sera calme, stable et moins cela donnera de l’importance aux hommes politiques. Cela va faire changer le pouvoir de camp. Aujourd’hui, tout est dans les mains de ceux qui prennent les décisions en tant que grands employeurs, que ce soit au niveau de l’entreprise ou au niveau de la politique. Si moi, de plus en plus je deviens créatif, je deviens responsable, je deviens gestionnaire ou du moins je m’en mêle, on ne peut plus diriger pour moi, on ne peut plus prendre des décisions pour moi, on est obligé de m’en tenir compte. Ce qui fait, qu’en même temps, on va se libérer de ce fardeau qu’est la politique et que sont les politiciens. Je n’accuse pas et ne condamne pas les politiciens, il y a parmi eux de véritables humanistes, de très bons gestionnaires qui essaient de faire du mieux qu’ils peuvent, mais leur vision n’est pas exécutable aujourd’hui, parce que le peuple ne suit pas, parce qu’il n’a pas compris de quelle manière il peut faire peser son rôle dans la balance. Au fur et à mesure, à cause de conflits, de manque de communication, de perturbations vibratoires et économiques, le peuple va devenir mécontent et va descendre dans la rue et grogner. Il va renvoyer tout autant qu’ils sont les hommes de la politique, de l’industrie et tous les gestionnaires. La politique va devoir s’adapter et devenir un endroit où ensemble on discute de quelle manière on vit la vie, pas simplement de quelle manière on fait marcher l’industrie, mais de quelle manière on vit la vie. En incorporant à l’intérieur de l’industrie, de l’économie, de l’enseignement, de la recherche scientifique, ou de quoi que ce soit, en y incorporant une dimension humaine qui n’existe pas du tout aujourd’hui, on fera en sorte que les choses soient paisibles, belles et puissent évoluer. Ce qui fait que l’économie se sclérose, qu’une entreprise meure, qu’une politique se sclérose et arrive au pied de son exécutant, c’est qu’il n’y a pas suffisamment de part humaine. Il y a une idée, il y a une gestion, ou il y a un mécanisme industriel, mais ce n’est pas au nom de l’homme pour l’homme. Donc forcément un phénomène d’usure se crée, les hommes se désintéressent, les hommes se mettent en colère et détruisent. Alors que si on intègre une partie humaine à l’intérieur de quel que soit le métier, ou quelle que soit la politique ou idée même religieuse à qui est à faire vibrer ou exploiter, à ce moment-là, l’homme va faire évoluer l’idée sans qu’il y ait de crise. Cela se transformera comme la graine devient une tige, devient des feuilles, une fleur et exhale son parfum. Est-ce que l’on imagine une marguerite entrer en crises politiques pour créer des feuilles. Est-ce que l’on imagine une marguerite passer par des crises psychologiques, philosophiques, intellectuelles, pour créer ses pétales? Non. L’énergie est à l’œuvre et on va chaque jour un peu plus loin, vers plus de perception, plus de beauté jusqu’à l’exhalation de ce parfum magnifique que l’on trouve dans certaines fleurs. Pour toute activité il en est de même. On ira au fur et à mesure des mouvements et des concertations ouvertes, à une expression de plus en plus parfaite, jusqu’à ce que l’on aboutisse à ce qui pourrait ressembler à une méditation et l’on découvrira une belle fraternité. Bien sûr, ça a l’air idéaliste ce que je raconte, mais c’est une réalité que tout le monde pourra vivre si on s’en donne la peine. Car en fait, se réunir pour discuter d’une recette de cuisine, ou comment fabriquer une boîte de conserve, c’est une chose qui n’est qu’un prétexte pour faire en sorte que les hommes se réunissent, réunissent leurs pensées, leur énergie de travail, leurs créativités. Et lorsqu’enfin une bonne fois pour toutes les hommes vont se réunir pour leurs créativités, vous allez ressentir des énergies magnifiques circuler, vous aurez l’impression que ce n’est plus simplement vous qui devez réfléchir pour créer une voiture, un objet, un vase, mais qu’il y a la voiture parfaite, le vase parfait et la recette parfaite, entant qu’idée, qui plane au-dessus de vous, comme une présence qui essaie de se faire connaître de vous. Mais redéfinissons un petit peu mieux ce qu’est cette communication dont je parlais tout à l’heure et qui doit amener une sorte de nouvelle société, non pas entièrement nouvelle, mais humaine, et ça, c’est une grande nouveauté c’est vrai.
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