Psychologie Cosmique 27-09-86 8/12
Question Quelle est la part de responsabilité de l’alimentation dans les maladies dites de civilisation, tels que les divers cancers et de quelle manière faut-il changer l’alimentation ? L’alimentation, comme tous les autres sujets, est en correspondance avec le développement humain. Selon ce que vous croyez, selon ce qu’est votre plan de conscience, votre développement, votre religion, vous mangerez en conséquence. Comme l’homme ne sait pas être libre, les dogmes édifient une tradition et l’homme l’entretient. L’alimentation devrait être vécue comme un problème d’évolution et de développement cosmique, et non pas comme un problème de diététique. Lorsque l’on prend l’homme à ses balbutiements, pour régir sa vie, l’homme n’était qu’instincts. Il existe encore certaines tribus qui témoignent de ce que je vais dire. La plupart des hommes étaient des cannibales, ils n’avaient pas la notion de ce qu’était l’aspect du corps, la vie du corps. Comme des animaux, ils mangeaient le corps qui était à disposition, que ce soit celui du voisin ou celui d’un buffle qu’il venait de chasser. Ils ne voyaient que l’aspect viande. Petit à petit, l’homme évoluant, avec l’apparition du mental, donc par là même du langage, il est arrivé à juger ce qui était bien, ce qui était mal, à juger ce qui était quelque part acceptable et ce qui était quelque part trop animal, alors il a cessé de manger le corps de ses congénères. Pour les tribus qui n’ont pas évolué, cela peut se remarquer encore dans ce siècle, la tradition est perpétuée. À la suite de ce premier changement alimentaire, il s’est intéressé à tout ce que la nature offrait de plus goûteux, parce qu’en même temps que l’on change d’alimentation, on change les réflexes alimentaires. Il faut parfois des générations pour impliquer l’humanité dans un changement de réflexe alimentaire, parce qu’à force de programmer un corps à manger ceci, à manger cela, le corps le réclame comme un fondement même de sa santé. Donc, l’humanité passe à travers des déprogrammations. Il a fallu l’empêcher de manger le corps de son voisin, maintenant il s’agit de l’empêcher de manger le corps des animaux. Depuis de longs siècles des individus arrivent à équilibrer leurs sources de nourriture, animale et végétale. Lorsque l’homme était primitif comme je vous l’ai dit, il était cannibale, et cela n’était pas un péché. Tout simplement le principe était tel que l’on ne pouvait pas demander à un homme animal d’avoir un développement d’esprit suffisamment grand pour comprendre qu’il ne devait pas manger le corps de son congénère. Cet instinct de la chasse, de manger l’animal est resté dans l’humanité jusqu’à nos jours. La plupart des gens, en fait, mangent la chair animale par tradition. Parce qu’ils ont été programmés étant enfant à manger telle ou telle chose. Leur goût a été éduqué, habitué, à avoir besoin de telle nourriture. En fait l’homme n’a pas besoin de viande. C’est tout simplement l’éducation de son goût qui a été construit pour avoir besoin de viande. Quand je dis cette chose, je ne veux pas dire qu’il y a péché à manger de la viande. Prenez un homme tout à fait normal, du quotidien, profane, qui vit encore sur un plan astral, il ne commet aucun péché à manger de la viande. Parce que son plan de conscience est tel, qu’il continue à faire partie de la masse des hommes qui, quelque part, est à moitié animale. Donc il continue à faire partie du cycle de la nature pour survivre. Cet équilibre alimentaire est d’ailleurs créé par la nature elle-même. Chacun dépendant pour sa survie, de l’autre, afin d’entretenir le grand jardin de la terre. Si l’homme fait partie de cette grande chaîne alimentaire, si quelque part il est seulement un élément de la nature, je dis bien un élément de la nature, alors il n’y a aucun problème, car la vie étant un sacrifice, elle accepte volontiers de donner un animal à manger. Mais à partir du moment où l’homme veut se développer, où l’homme se dit spirituel, où il commence à connaître certaines grandes harmonies cosmiques, où il n’est donc plus un élément de la nature, mais un fils de Dieu qui doit dominer la nature, alors vous ne pouvez plus vivre avec les principes même de ces éléments. Si vous voulez être un fils de Dieu, non pas qu’il y ait péché à manger de la viande, je ne parle pas en ces termes, je dis tout simplement, pour un fils de Dieu, il lui est impossible de sacrifier la vie d’un animal pour renouveler et renforcer la sienne. Parce qu’il est dans son principe de se sacrifier lui-même pour renouveler la vie chez les autres. Le Christ n’est pas venu pour vous dévorer tous en disant : j’ai besoin d’énergie pour l’ère qui vient. Parce que vous, vis-à-vis de lui, vous n’êtes rien d’autre que des petites grenouilles et des petits moutons, et les petites grenouilles et les petits moutons vous les mangez bien, vous dites : ce ne sont que des animaux. Alors si le Christ n’était qu’un quelconque Gargantua il dirait : « Deux milles cinq cents ans ont sonné, c’est l’heure de mon repas. On va voir un peu sur la terre s’il y a de bonnes cuisses à faire rôtir. » Ce n’est pas ce qui se passe. Au contraire, il vient donner sa vie pour la vôtre. La vie est sacrée et ne pas manger de l’animal, cela ne veut pas dire ne pas commettre un péché, mais tout simplement respecter la vie. Il y avait un disciple marchant sur un chemin bordé d’arbres et une colombe affolée vint se poser à ses pieds. Ce disciple avait le don de parler avec le règne animal. Maintenant, par rapport à l’alimentation diététique, beaucoup de découvertes doivent être faites à ce sujet. Il faudra aussi beaucoup de temps. Il y a beaucoup de sursis de vie, de longévités qui ont été acquises grâce à l’hygiène. À l’heure actuelle si on laissait l’homme continuer à se nourrir comme il se nourrit il perdrait cette longévité acquise par l’hygiène. Autrefois l’homme étant plus rustre, plus épais dans les vibrations, et faisant partie de ce plan dont je vous ai parlé, il n’y avait pas trop de problèmes à ce qu’il se nourrisse exclusivement de viande, car l’homme vibratoirement est en correspondance avec la vibration même de la nourriture. Mais au fur et à mesure, il s’est développé et des exigences sont venues, par exemple l’hygiène. Aujourd’hui l’hygiène existe, mais il reste, entre autres, le problème alimentaire. Ce n’est pas le seul problème qui engendre des maladies et des perturbations, mais ce problème alimentaire dénature la vibration incorporée qui doit régénérer le corps physique. L’alimentation est la bûche qui permet à l’éthérique de se transformer depuis le physique, parce que l’éthérique n’est pas transformé depuis le haut, mais depuis le bas. N’oubliez pas que vous devez remonter. Donc tout est transformé à partir du bas, des efforts du bas. Ce ne sont pas les choses venant d’en haut qui transforment le bas. Sur un plan alimentaire, il faut donc éviter toutes les sources de nourriture animale, comme la viande. Il faut aussi éviter toutes les boissons fortes, donnant des désordres dans le mental, ou échauffant les différents viscères, ce qui perturbe par le système nerveux et les glandes. Alors je ne veux pas dire qu’il ne faut pas savoir s’amuser. Je ne veux pas dire que ceux qui pratiquent ces choses ne sont pas des disciples. Mais à un moment donné, si vous le faites trop, sachez, premièrement, que vous portez préjudice à votre développement spirituel, et ensuite, que si vous voulez développer une prise de conscience et une volonté personnelle, il faut tout stopper. Rien ne sert d’acquérir un développement si vous le parasitez par-derrière. Il y a encore beaucoup à découvrir à propos de l’alimentation, à propos de ses effets sur le plan éthérique et sur le comportement psychologique, parce que selon ce que vous mangez, vous arrivez à conditionner un comportement psychologique. Les hommes s’embourbant dans une tradition fausse, mensongère, dénaturent leur être intérieur, leur psychologie. De la même manière que l’homéopathie arrive à changer une psychologie, l’alimentation arrive aussi à renverser un vice, à renverser une dépendance que ce soit vis-à-vis du tabac, vis-à-vis de l’alcool, vis-à-vis du sexe, vis-à-vis d’un besoin psychologique.
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