Alors que Jésus demandait à ses disciples de le suivre,
l’un deux lui dit: “Seigneur, permets-moi d’aller d’abord ensevelir mon père.”
Jésus lui répond:
“Suis-moi et laisse les morts ensevelir les morts.”
( Laisse la matière enterrer la matière et toi qui est du monde de l’esprit, suis-moi.)
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À l’attention de ceux
qui pleurent un être cher.
C’est l’histoire d’un Curé de campagne qui s’apprête à célébrer un office à la mémoire d’un défunt. Le curé attend que tout le monde se mette en place. Il a à ses côtés un enfant de cœur qui s’impatiente un peu. Il tire discrètement sur la soutane du Curé et lui dit:
“ Ce n’est pas vrai que l’on monte au ciel puisse que l’on enterre le mort.”
Le Curé réfléchit une seconde et retire de sa poche une lettre, une enveloppe et une lettre à l’intérieur et s’adressant à son enfant de cœur:
“ Regarde, voici une lettre que j’ai reçue ce matin. À ton avis qu’est-ce qui est le plus important, l’enveloppe ou la lettre qui est à l’intérieur.”
Sans hésiter une seconde le garçon lui dit: “ La lettre bien sûr.”
Et bien vois-tu ici devant toi, tu as la même chose. Le corps c’est l’enveloppe et la lettre c’est ce qui monte au ciel. Tu me comprends?
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Alors maintenant, que dit l’enveloppe:
Vous nous nommez ombres, et nous sommes Lumière.
Vous nous croyez vapeur, et nous sommes Substance.
Vous nous croyez poussière, et nous sommes des corps.
Vous nous croyez couchés, et nous sommes debout.
Vous nous croyez néant, et nous sommes la vie.
Vous nous croyez sous terre, et nous sommes au dessus,
voyageant librement dans un monde sans limite,
tel un vol d’hirondelles dans l’espace.
Vous nous croyez loin , et nous sommes si proches.
Vous nous croyez morts, et nous sommes vivants,
plus vivants que jamais,
plus vivants que vous autres.
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